RENCONTRES ANCESTRALES OU VOYAGES INTEMPORELS (TOME 1 CHAPITRE 7)

RENCONTRES ANCESTRALES OU VOYAGES INTEMPORELS (TOME 1 CHAPITRE 7)

RENCONTRES ANCESTRALES OU VOYAGES INTEMPORELS (CHAPITRE 7)

CHAPITRE 7

JEAN PIERRE ET PERRINE EN 1919

ARMISTICE NOVEMBRE 1918

DÉMOBILISATION FÉVRIER 1919

Quelques jours plus tard, Viviane est assise dans son fauteuil et songe aux voyages intemporels déjà effectués. La télévision est en marche et diffuse les informations matinales. Les nouvelles ne sont pas réjouissantes. Le conflit entre l’Ukraine et la Russie s’éternise, et les conséquences économiques et énergétiques sont catastrophiques pour l’Europe. Les peuples se précarisent, le chômage est important car beaucoup d’entreprises font faillite. Lorsqu’il y a des postes à pouvoir, les jeunes ne veulent plus travailler à moins de ne faire que vingt heures par semaine et être payés 3000 euros par mois, bien plus que leurs aînés, qui arrivent à la retraite en ayant travaillé de 35 à 45 heures par semaine, sans atteindre ce salaire, même en fin de carrière. Pour pallier à cette précarisation, l’Etat a mis en place un système de prime d’activité ou le salarié percevant 1200 euros de salaire, aura 300 euros de prime d’activité, ce qui lui offrira un revenu mensuel de 1500 euros, ne comptant pas pour sa retraite mais lui évitant de payer des impôts, alors que le salarié ou le retraité percevant 1500 euros mensuels sans prime, sera taxé à tout niveau.

Où est l’équité dans ce monde prétendument parfait ?

Le système de répartition voulait que les actifs payent la retraite de leurs ainés ayant cotisé pendant toute leur carrière, avant de devenir eux-mêmes des retraités, bénéficiant dudit système de protection. Désormais, les gouvernements successifs depuis 2007 ont déconstruit tout ce qui était fonctionnel en France, pour ériger une nouvelle forme managériale gouvernementale incohérente et désastreuse. La retraite se comptabilise sur 50% du salaire brut moyen sur les 25 meilleures années de travail et depuis 2013 puis 2017, il a été instauré l’amplification du taux de la CSG due par les retraités pour financer les primes octroyées aux actifs et pour certains d’entre eux, taxés au taux maximal, la retraite nette ne représente plus que 45% de leur salaire brut moyen, ce qui explique la précarité grandissante chez les séniors retraités.

De plus, l’immigration issue de l’ensemble de l’Afrique devient un problème national, tant pour la France que pour les pays européens. L’Europe ne peut plus accueillir un flux migratoire aussi important avec tout ce que cela entraîne comme dommages collatéraux. En quelques mois, voire quelques années, il y a eu un accroissement de la violence envers les biens et les personnes. Les ressources nationales sont insuffisantes pour pourvoir aux besoins alimentaires et médicaux de tous ces migrants dont beaucoup se prétendent mineurs isolés pour obtenir la régularisation de leurs titres de séjour, alors qu’en réalité ils ont parfois 25 ans, et aucune mesure n’est prise pour vérifier les dires et l’âge réel de ces prétendus mineurs.

Le coût financier atteint des sommes vertigineuses et ce sont les citoyens nationaux, quelle que soit leur origine et leur religion, qui sont encore et toujours plus taxés pour financer cette déferlante migratoire, qui se permet en plus d’agresser et de violenter tant la police que les ressortissants légaux, lesquels en ont plus que marre et cela se ressent de plus en plus. Le ras le bol des citoyens s’amplifie et devient préoccupant, pour ne pas dire inquiétant, car l’étape suivante sera sans doute l’auto-défense, la création de milices et comme toujours, dans ce genre de situation extrême, cela débouchera sur un coup d’état ou des élections mettant en place un système totalitaire, et les pays européens se transformeront en dictature où les citoyens perdront petit à petit leurs droits et leurs acquis, où la liberté de pensée et d’expression sera bâillonnée, sous peine d’emprisonnement. Nul doute que si personne ne réagit dans les hautes sphères, un nouveau conflit mondial est sous-jacent.

Ce sera le troisième du nom et celui-ci risque de détruire la plante et toute l’humanité avec, car ce ne sont plus avec des fusils que les gens vont guerroyer mais avec les armes nucléaires, armes dissuasives dans l’absolu mais destructrices si ceux qui la détiennent sont des fous ou des fanatiques, avides de pouvoir et de rigorisme religieux. L’avenir est incertain et Viviane est triste en pensant aux générations suivantes qui seront exposées à cette folie mondiale.

Guerre mondiale 3eme

http://www.sherryyanne.com/pages/mes-poemes/21eme-siecle-en-vers/la-troisieme-guerre-mondiale.html

Ces pensées douloureuses la ramène dans sa quête personnelle pour rencontrer ses ancêtres et elle ne peut qu’éprouver tristesse et compassion pour ceux qui ont vécu, ou plutôt subi la première guerre mondiale.

Par association d’idée, elle repense à Joanny au chevet de son épouse agonisante et à Jean-Pierre, valeureux soldats de la soi-disant « Der des Der ».

Puisque depuis peu, la nation a fêté le 104ème anniversaire de l’armistice, pourquoi ne pas rencontrer Jean-Pierre et de nouveau Perrine en 1918 ou 1919, après la fin de la guerre, au retour des soldats dans leurs foyers ?

Quoique « fin de la guerre » est un terme un peu erroné.

En effet, quatre ans et quelques mois après l'entrée en guerre de la France, l'armistice est signé au petit matin, dans un train à Rethondes (Oise).

Signature train retonde 11 novembre 1918 bis

Le 11 novembre 1918, les armes se taisent à onze heures. L'envahisseur allemand est vaincu. Pourtant cela ne marque pas tout à fait la fin de la guerre puisque le véritable traité de paix ne sera signé que sept mois plus tard et de fait, d'autres conflits directement liés à la Grande Guerre éclatent, notamment en Europe de l'Est. En France, les poilus mobilisés ne retournent pas immédiatement à la vie civile. La démobilisation s'effectue en deux phases, une première phase s'étire de novembre 1918 à avril 1919, et une seconde ensuite qui s’étend jusqu’en début d’année 1920. Au total, près de cinq millions d'hommes rentrent à la caserne avant de rentrer dans leurs foyers. Le gouvernement français, est soucieux de démobiliser en premier, les hommes restés le plus longtemps au front. Des pensions leur sont attribuées. Après l'armistice commence un long travail pour retrouver les corps des poilus morts ou disparus. La période d'après-guerre est celle du deuil. Des monuments aux morts sont érigés dans les communes, à la gloire des 1,3 million de poilus tombés au combat. Les séquelles de 14-18 se lisent sur les visages des gueules cassées et compliquent la vie quotidienne des survivants. Le nombre de divorces triple entre 1915 et 1920. Le syndrome de stress post-traumatique, terme qui naît pleinement avec ce conflit, hante la vie de nombreux hommes et de leur famille. Comme dit ci-avant, le traité de Versailles n’a été signé que le 28 juin 1919, mettant ainsi fin officiellement au premier conflit mondial. L'Alsace et la Moselle, perdues en 1871, réintègrent la France. Le traité établit, dans l'article 231, la responsabilité morale de l'Allemagne et de ses alliés, pays jugés seuls responsables du conflit. Les réparations financières exigées sont importantes. Le montant à payer s'élève à 132 milliards de marks-or. Devant le refus allemand de payer, la France occupe la Ruhr à partir du 11 janvier 1923.

Occupation ruhr 1923 03 bis

Les conséquences en seront désastreuses puisque toutes les conditions sont réunies en Allemagne pour l’accession au pouvoir du dictateur monstrueux, responsable du 2ème embrasement mondial et de la mort de millions de pauvres innocents. Le 11 janvier 1923, tandis que l’Allemagne refuse de payer les indemnités imposées par le traité de Versailles, des soldats français et belges viennent occuper la région minière et sidérurgique de la Ruhr, pour réquisitionner le charbon.

Occupation rhur en 1923

La population manque toujours de charbon, ainsi que de nourriture. Le gouvernement se retrouve donc forcé d’augmenter considérablement ses dépenses en important du charbon et en payant ses mineurs toujours en grève. La planche à billets tourne sans interruption, ce qui entraîne une crise économique. La valeur du mark s’effondre, et à l’inverse, les prix explosent. Le kilo de pommes de terre, par exemple, est un jour à 1 milliard de marks, tandis que la miche de pain atteint 460 milliards dès le lendemain. Viviane se souvient de cette image dans un livre scolaire, d’un homme poussant une brouette remplie de marks pour aller acheter une baguette de pain.

Inflation mark 1923

Un second conflit était inévitable, alors qu’il aurait peut-être pu être évité si les dirigeants de l’époque avaient été plus raisonnables dans leurs exigences financières, mais avec des « si », on pourrait refaire l’histoire du monde, et malheureusement, cela est impossible.

Pourtant en novembre 1918, personne ne pense encore que les évènements vont de nouveau se dégrader à peine trois ans et deux mois plus tard. Une lueur d’espérance fait briller le cœur de la nation et de ses fervents patriotes.

La France est dirigée par Raymond Poincaré, neuvième président de la troisième république. Il a été élu le 18 février 1913, succédant à Armand Fallières.

Raymond Poincare president republique

Que peut-on dire sur lui ? Il est favorable au rallongement de la durée du service militaire sur une période de trois ans. Après l'attentat de Sarajevo, il pousse Nicolas II à la fermeté face à l'Allemagne, ce qui contribue au déclenchement de la Première Guerre mondiale. Durant le conflit, il encourage l'Union sacrée et se rend plusieurs fois sur le front, parfois au péril de sa vie. En 1917, il rappelle à la tête du gouvernement, Clemenceau, qui réduit son influence et l'exclut des négociations de paix.

Le 18 janvier 1919, s’ouvre la conférence de la paix à Paris

Conference paix 1919 a paris

Le 1er février 1919, Jean-Pierre est enfin démobilisé et peut rentrer chez lui retrouver Perrine son épouse et leurs trois filles dont l’aînée, grand-mère paternelle de Viviane, a 12 ans.

Le village de Saint Romain en Jarez, où ils vivent, voit revenir ses enfants survivants et à l’instar des autres communes de France, comptabilisent ceux qui sont « tombés pour la France ». Bientôt leurs noms seront mentionnés sur le monument aux morts, érigé en hommage à leur sacrifice. Vingt-huit noms seront gravés sans compter les deux ou trois noms oubliés. La commune a versé une lourde contribution à la patrie, en « chair à canons ».

Monument aux morts st romain en jarez loire 21 redimensionne pour mon site

Jean-Marie Bonjour en est le maire depuis 1888 et c’est lui qui a eu la douloureuse tâche d’annoncer le décès de fils, d’époux, de pères à des familles anéanties par la souffrance.

Viviane choisit de partir à la rencontre desdits arrière-grands-parents paternels courant février, pour les voir enfin réunis tous ensemble.

Elle récite les mots magiques et se retrouve dans la cuisine de la ferme.

Toute la famille est réunie autour de la table familiale, et leur joie d’être ensemble est émouvante et contagieuse.

Jean-Pierre trône en bout de table, son épouse à côté et les trois filles sont sagement assises près de leurs parents.

L’irruption de Viviane dans la pièce les fait sursauter et leurs visages reflètent autant d’inquiétude que de curiosité.

- N’ayez pas peur, je ne vous veux aucun mal. Je suis votre petite fille et arrière-petite-fille et je viens du 21ème siècle.

Combien de fois, va-t-elle répéter cette phrase, pense-t’elle car effectivement, elle se doit d’être rassurante à chaque nouvelle rencontre, pour ne pas effrayer ses pauvres ancêtres ébahis, en découvrant qu’une étrangère venue d’on ne sait où, surgit brutalement dans leur univers.

Elle reprend :

- Ce n’est pas une diablerie et je ne suis pas un démon surgi de l’enfer, mais même si cela vous parait surprenant, voire incongru, je viens bien du futur et j’ai la possibilité de voyager dans le passé pour rencontrer mes ancêtres, ce que vous êtes pour moi.

Perrine ne dit mot, mais Jean-Pierre reprend ses esprits en se disant intérieurement que ce ne peut être que de la sorcellerie ou alors serait-ce un fantôme venu hanter leur demeure.

Ses pensées s’égarent sur les champs de bataille où il a vu mourir tant de ses frères d’armes, en se demandant si leurs fantômes ne vont pas surgir d’outre-tombe pour hanter les souvenirs des survivants. Que sont devenus les Jean, Claude, Pierre, Jacques, Marius tombés pour la France, des soldats comme lui, enrôlés pour défendre la mère Patrie, laissant parents, femmes, épouses, enfants pour partir dans une aventure où la mort et la souffrance les attendaient. Dans son regard, défilent tous ces anonymes, ceux qu’il a côtoyés pendant 4 ans et demi, 54 longs mois en enfer. Que sont-ils devenus ? Sont-ils revenus dans leurs foyers, ou bien leur sang abreuve t’il la terre où ils sont tombés « au champ d’honneur » ? C’est encore trop tôt pour oublier les spectres de ce douloureux passé récent et cela se lit sur les traits de Jean-Pierre.

Soldats guerre 14 18

Viviane respecte son silence.

On entendrait une mouche voler dans la maison.

Même les fillettes ne bougent pas un cil, attendant de voir la réaction de leur père, car s’il était un homme bon, juste et droit, il était aussi très autoritaire et dans son foyer, il avait le monopole de la puissance paternelle et de l’autorité familiale.

Jean-Pierre se sent tellement las soudainement, et il se rassoit, faisant signe à Perrine d’en faire de même, puis d’un geste de la main, il incite l’étrange visiteuse à prendre place autour de la table.

Viviane se sent décontenancée et ne sait pas comment rebondir pour entamer une conversation avec ses bisaïeux.

Jean-Pierre reste muet pendant quelques secondes puis il se tourne vers sa descendante et reprend :

- Je ne sais pas ce que sera le futur, ni si des gens pourront naviguer allègrement entre le passé, le présent et le futur, mais je peux vous résumer brièvement notre vie à Perrine et moi. Lorsque nous nous sommes mariés en 1906, j’étais régisseur au château des Marrel à Sainte Catherine.

Ste catherine rhone chateau marrel bis

Cela fait seulement treize ans, mais j’ai l’impression que cela fait une éternité, tellement notre pauvre pays et nous-mêmes, avons subi l’horreur et la misère pendant plus de quatre ans. Ensuite nous sommes venus nous installer à St Romain en Jarez (...). Lorsque la mobilisation du 3 août 1914, m’a éloigné de ma tendre Perrine, nous n’avions qu’un seul enfant, notre petite Claudia. La guerre est impossible à raconter. Il faut avoir connu les tranchées, la peur qui noue le ventre, le froid, la faim, la solitude, l’éloignement de ceux qu’on aime, la folie pour certains des camarades et pour d’autres la mort qui frappe au hasard, loin des siens, pour comprendre ce que nous autres soldats, avons pu ressentir pendant ces longs mois, devenus de longues années. Moi, je suis parti en tant que sergent à la guerre de 1914-1918. On l’a gagné cette guerre contre les boches. Mais à quel prix ? Tant de sang versé. La terre du Nord en est abreuvée à satiété. Bien sûr, j’ai pu rentrer deux fois en permission, sinon mes jolies petites Marie et Jeanne ne seraient pas nées en 1915 et en 1917. Pendant ce temps, ma pauvre Perrine est restée seule à assumer l’intendance familiale et celle du labeur agricole. Il lui a fallu tellement de courage pour le faire, comme l’ont fait tant d’autres épouses, de dignes « filles » de France aussi patriotes que leur alter-égos masculins.

Viviane l’écoute silencieusement, le visage ému par la compassion qu’elle éprouve envers tous ces « fils » de France, sacrifiés au nom d’une idéologie guerrière qu’elle réprouve totalement.

Face au nouveau silence de Jean-Pierre, elle prend la parole.

- Claudia ta fille, qui restera toujours pour moi ma mémé, m’a montré ta croix de guerre dont elle était si fière, car cette décoration honorifique attestait que tu avais été un valeureux soldat, combattant pour délivrer ta patrie de l’ennemi germano-prussien, que tout le monde appelait l’ennemi boche. Il parait que tu étais à la bataille de Verdun en 1916

- Oui, j’ai fait le chemin des Dames et Verdun. J’ai même eu droit à la décoration militaire et un repas avec le colonel. C’est que j’en étais tellement fier D’ailleurs, j’ai demandé à ma chère Perrine de conserver précieusement cette invitation.

Bataille verdun voie sacree

Annee 1917 bataille chemin des dames bis bis

Viviane acquiesce et reprend :

- Je sais aussi que toi et Perrine étiez de fervents catholiques et que votre union était chérie par vous deux. J’ai eu la chance de lire une ou deux correspondances entre vous et à travers vos mots pudiques, j’ai pu imaginer, le couple intègre et droit que vous étiez. De plus ma grand-mère, votre fille aînée, avait reçu une excellente instruction. C'était une personne cultivée et pleine d’humour, ce qui signifie que son éducation était le fait de parents aimants et bienveillants.

Jean-Pierre paraît très las soudainement et Viviane préfère écourter sa visite pour les laisser se retrouver tous les cinq en famille, après tous ces mois de privations, d’angoisse et de peur pour l’absent.

- Mes chers arrière-grands-parents, ma jolie petite « mémé » qui ne te souviendra pas de mon passage dans ta vie, quarante ans avant ma propre naissance, je vous embrasse très fort et je repars dans mon siècle lointain où un nouveau conflit mondial pourrait bien avoir lieu, si on n’y prend pas garde. Prenez soin de vous et que la tendresse vous unisse toujours !

Les deux époux sourient à cette étrange visiteuse, apparue brutalement dans leur foyer, et Jean-Pierre répond à son tour :

- Chère madame, même si vous dites être notre lointaine arrière-petite-fille, et nous ne vous ferons pas l’affront de mettre votre parole en doute, cela nous semble inconcevable et il nous parait difficile de vous tutoyer alors que vous avez l’âge d’être notre mère, mais c’est avec toute la sincérité de notre cœur, que nous vous souhaitons un bon retour dans votre époque et votre civilisation moderne. Que Dieu vous bénisse, vous et votre famille !

Viviane ne peut s’empêcher d’avoir une expression taquine, car effectivement le couple n’ayant que 40 ans, elle pourrait largement être leur mère.

Elle les regarde une dernière fois, photographiant de ces yeux, cette scène attendrissante d’une famille enfin réunie après tant d’années de séparation. Elle prononce le précieux sésame :

« Mon beau miroir du temps qui passe,

Avant que ma vie ne trépasse,

Guide-moi à travers les âges,

Par la volonté du vieux mage. ».

La voilà revenue dans son bureau, devant son ordinateur. Elle tourne la tête vers la fenêtre et s’aperçoit que la nuit tombe. Le voyage n’aura duré que quelques heures mais comme chaque fois, avant d’envisager une nouvelle destination, elle va prendre le temps de « digérer » son retour de voyage en 1919.

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Tous droits réservés manuscrit en cours depuis juin 2022

Viviane B-Brosse alias Sherry-Yanne

Copyright 00067596

Extrait du manuscrit RENCONTRES ANCESTRALES OU VOYAGES INTEMPORELS

publié sur mon site sherryyanne.com

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Photos illustrations trouvées sur internet et photo personnelle pour le monument aux morts 

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Annee 1919 calendrier

Date de dernière mise à jour : 2023-01-30

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