HISTOIRE DE SAINT ROMAIN EN JAREZ
Saint Romain en Jarez est un village de France, situé dans la Loire, entre Lyon et Saint Etienne.
Son altitude se situe entre 570 mètres et 900 mètres, en fonction de l’endroit où on se situe.Sa superficie est de 1696 hectares. La gentilé ou nom des habitants est « Saint-Romanaires ».
L’étymologie du nom viendrait de Romanus, qui était le nom de deux martyrs du 4ème siècle et d'un évêque de Rouen du 7ème siècle. Saint-Romain-en-Jarez est arrosé par quatre ruisseaux de peu d'importance : le Feuillet, le Trévin, le Jaboulay ou Cuex, tous trois affluents de la Durèze, et le Bozançon, qui se jette dans le Gier. Les fruits abondent : fraises, cerises, etc, mais surtout les pommes, ce qui lui vaut l'appellation familière de Saint-Romain-les-Pommes.
Cette appellation a sans doute un rapport avec l’appellation de Romain les Vergers pendant la révolution.
Pour situer ce village avant la Révolution française, on peut dire que Saint-Romain-en-Jarez était une paroisse très étendue qui recouvrait un territoire correspondant aux communes actuelles de Cellieu, Chagnon, Saint-Christo-en-Jarez, Sorbiers, Fontanès (Loire). Elle s'est placée sous la protection de Saint Romain, nom porté par plusieurs martyrs et saints de l'Église catholique et assez répandu dans la région lyonnaise. La commune prit le nom de Romain-les-Vergers en l'an II 1793, pendant la Révolution française, avant de s'appeler Saint Romain en Jarret en 1801 puis Saint-Romain-en-Jarez en 1914. Ce village a conservé son ancien aspect. Le bourg a gardé quelques rares vestiges de ses anciennes constructions : On y voit encore une voûte ogivale, reste d'une des anciennes portes. Sur la place, une croix datant de 1604, avec les figures de saint Antoine et de saint Roch. L'église, embellie au cours des siècles, grâce aux dons généreux de riches seigneurs de la région et de ses paroissiens, traversa la révolution pour arriver au 19ème siècle qui lui fut fatal. Un jour de semaine de l'année 1827, le plafond fait de bois et pourri par le temps, s'abattit pendant la messe, sans blesser les fidèles qui priaient en ce lieu. Les transformations faites à la suite de cet incident, ont dénaturé à jamais l'un des monuments les plus anciens du Jarez. Ce fut d'abord le déambulatoire des moines puis les colonnes et les chapiteaux romans puis les chapelles qui furent détruites. Les pavés d'antan sont remplacés par les pierres tombales du cimetière du presbytère, cimetière désaffecté en 1822. Enfin, une entrée est ouverte au fond de l'église à l'ouest et l'ancienne est définitivement condamnée.
(sources : site officiel de la commune, wikipédia, autre source internet)
Anciennes vues de l'église et du coeur du village; cartes postales datant du début du 20ème siècle sans doute
Cette commune a fait la « une » de tous les médias lorsque le 2 octobre 2003 à 17h12, un hangar agricole explose à Saint-Romain-en-Jarez. En cause, des ammonitrates (engrais à base de nitrate). On relève 26 blessés, ainsi que d’énormes dégâts sur les maisons et bâtiments situés dans un périmètre de plusieurs centaines de mètres. Ce soir là grâce aux journaux télévisés la France découvrait un village dont elle ignorait le nom jusqu’à ce jour dramatique. Même Nicolas Sarkozy alors ministre de l’intérieur s’était rendu sur place. Ce village est celui de mon enfance et pour moi qui fais de la généalogie, il est aussi celui d’une multitude de mes aieux qui reposent au cimetière local.
Je fais le choix de vous raconter par le biais de cet article, non pas son histoire présente mais celle de son histoire, de son passé et des vestiges qui traversent le temps, témoignages de nos ancêtres saint romanaires.
carte postale d'avant 1914 ci-dessous
Le prieuré
Ce sont les moines bénédictins partis du monastère de La Chaise-Dieu qui les premiers vinrent dans le pays pour le défricher et y fonder un prieuré. (Vers 1050). Le prieuré dépendait de l'Abbaye de Île Barbe près de Lyon (ladite Ile Barbe rattachée au 5ème arrondissement de Lyon en 1963 et au 9ème arrondissement de Lyon en 1964). Cette affiliation est confirmée par une Bulle (diplomatique) du Pape Eugène III le 26 février 1153, puis d'Innocent IV le 17 novembre 1250. Le prieuré, protégé des regards extérieurs par une muraille occupait le centre du village. Il était constitué d'une église dont le clocher faisait office de Tour (fortification) de guet, d'un logement pour les religieux. Comme il devait gérer un temporel constitué de censives, il était bordé par des bâtiments d'exploitation, écurie, cellier, pressoir, four, halle aux grains pour l'usage desquels les habitants devaient acquitter les banalité (droit seigneurial).
Les bâtiments groupés auprès de la demeure prieurale et seigneuriale, avec le clocher pour tour-vigie, occupaient le centre de la cité, enserré dans une épaisse et haute muraille, jouxtant l'église au sud, fermé à l'est par le cimetière et confiné au nord par diverses constructions : écuries, cellier, pressoir, four banal et halle aux grains, donnant sur une cour qui facilitait la distribution. Dans la cour, un puits permettait aux religieux et aux gens du village de venir puiser leur eau simultanément, sans être vus, grâce à un passage couvert pris dans l'épaisseur des fortifications. En 1628 (1695, 1696) le prieuré est uni au Petit Collège jésuite de Lyon puis, après l’expulsion des jésuites, aux Oratoriens, ou bien a-t-il été alors fermé. Plus précisément le prieuré passa aux mains des Jésuites le 1er juillet 1696. Aucun document sérieux n'indique la date de sa création et les archives sont muettes à ce sujet. L’église actuelle est située sur l’emplacement de l'église primitive, c'est à dire à l’emplacement de l'église romane du prieuré, tombée en ruines au début du XIXe (19ème) siècle.
(source wikipédia et autre source internet)
carte postale représentant l'entrée de l'église
Ci-dessous une carte postale représentant à droite, bâtiment d'habitation, que j'ai connu comme étant un café local avant de devenir l'Hôtel du Prieuré.
Différend entre les prieurs de Saint Romain en Jarez et Saint Christo en Jarez
Comme dit ci-dessus la paroisse de Saint Romain en Jarez comprenait un territoire très étendu englobant les communes actuelles de Cellieu, Chagnon, Saint-Christo-en-Jarez, Sorbiers, Fontanès (Loire). A Saint Christo en Jarez, une église existait donc déjà en ce temps et un texte daté de 1262 révèle qu’elle dépendait du prieuré de Saint-Romain (en Jarez). C’est le recteur de l’église qui gérait le cimetière et les deux tiers de ces revenus étaient versés à Saint-Rambert (sans doute Saint Rambert en Forez et non pas Saint Rambert à côté de l’Ile Barbe dans le Rhône). En 1263, le prieur de Valfleury décida de créer dans la paroisse un second cimetière concurrent qui devait relever de Montverdun et de la Chaise-Dieu. Ce cimetière était destiné plus particulièrement à la sépulture des moines et de leurs familiers. Comme on peut bien le penser, le prieur de saint-Romain se sentit lésé et il exigea de percevoir des droits sur ce nouveau cimetière, à savoir un tiers des oblations et un huitième des legs qui parvenaient au prieuré de Valfleury. Ce fut l’origine d’une querelle entre les deux prieurs qui furent contraints de s’en remettre à un arbitrage pour trancher le différend. Ce fut le prieur de Valfleury qui eut gain de cause.
(source site de Saint Christo en Jarez)
Le Prieuré de SAINT ROMAIN EN JAREZ dépendait de l’abbaye de l’Ile Barbe (Saint Rambert dans le 9ème arrondissement de Lyon dans le Rhône)
Pendant plus d’un millénaire, l’île Barbe abrita un des plus vieux exemples de patrimoine paléochrétien, une abbaye dont la tradition fait remonter l’origine aux premiers martyrs lyonnais. Cette ancienneté constitua tout au long de son histoire un motif de fierté pour les moines de l’île Barbe. La seigneurie du monastère se constitua au fil des siècles, traversant les époques, carolingiennes puis romanes, pour enfin atteindre son apogée au XIIIe siècle, avant d’endurer une lente décadence, qui se clôturera par la vente du domaine après la Révolution.Une abbaye est fondée sur l'île Barbe au 5ème siècle. Il s'agit du premier établissement monastique de la région lyonnaise et l'un des plus anciens de la Gaule. Charlemagne la dote d'une belle bibliothèque. Elle était dédiée à saint André, puis à saint Martin à partir du 10ème siècle. Le monastère est pillé à plusieurs reprises (en 676, en 725 par les Sarrazins, en 937 par les Hongrois). Il adopte la règle de saint Benoît au 9ème siècle et gagne progressivement en richesse. En 816, Louis le Pieux accorde au monastère, le droit de disposer en tout temps de trois navires sur la Saône, le Rhône et le Doubs exempts de taxes de péages, un décret d’immunité et de protection au monastère confirmé par Charles le Chauve en 861. Au début du 16ème siècle, l'abbaye passe sous le régime de la commende au bénéfice de la famille d'Albon. Le 12 avril 1549, le pape Paul III sécularise l'abbaye et les moines deviennent des chanoines (collégiale).En 1562, elle est dévastée et incendiée par les troupes protestantes du baron des Adrets. En 1741, Pierre Guérin de Tencin, archevêque de Lyon réunit le chapitre des chanoines au chapitre cathédral de Saint-Jean. En 1745, le séminaire Saint-Pothin, créé en 1737 pour s'occuper des prêtres âgés ou infirmes, est transféré dans les locaux laissés vides. L'établissement est supprimé à son tour en 1782 et les bâtiments sont rétrocédés au chapitre Saint-Jean. Le 20 mars 1793, tout est vendu et dispersé.A cette époque Gabriel Bonnot de Mably (1709-1785), était chanoine de l'église abbatiale de l'Île Barbe.Au 21ème siècle, de l'abbaye ne subsiste que l'église romane Notre-Dame, une partie de l'ancienne église Saint-Loup et quelques vestiges des bâtiments religieux.
Liste des possessions de l'abbaye dans le Lyonnais :
• fief et terres de Pollet, près de Villefranche ;
• château de Lignieux, à Saint-Jean-de-Thurigneux (1186-1665) ;
• château de Miribel, à Miribel;
• village de Vimiers (commune de Miribel) (1236)13 ;
• Rillieux (Religiacum) (971) ;
• Église Saint-Cyprien de Bey (971) ;
• Sainte-Croix (1183).
Liste des possessions de l'abbaye dans le Jarez :
• Celle Saint-Martin de Firminy (971)
• Église Saint-Pierre "in Amodo" (Saint-Chamond?) (971)
• Sainte-Croix-en-Jarez (1280) (?), dont la dédicace pourrait indiquer une fondation carolingienne, objet d'une refondation par Béatrice de la Tour au profit de l'ordre des Chartreux en 128014
• Église de Tartaras (1168-1183-v. 1225)
• Église de Saint-Romain-en-Jarez (1168-1183-v. 1225)
• Église de Saint-Paul-en-Cornillon (1225)15
• La chapelle de Grangent (1183)
(Source Wikipédia, diocèse de Lyon et la ville de Lyon)
Chapelle du Pinay
La première chapelle de petites dimensions avait été construite à la suite de la peste de 1522, sur une colline face au village. L'édifice actuel a été construit sur le même emplacement, en 1859, dans le style néogothique très en vogue à l 'époque. La chapelle du Pinay : C'est à l'instigation du curé, des notables et du seigneur de Senevas, pendant une période où la peste sévissait durement dans la région (1522), qu'elle fut érigée sous le vocable de Notre-Dame des Sept Douleurs. Elevée au sommet d'une colline, face au village. Son abside ronde s'orientait à l'est et sur la façade opposée, à l'ouest un clocher-mur orné d'une cloche unique, surmontait l'entrée. D'étroites ouvertures percées dans les murs latéraux assuraient à l'intérieur, un faible éclairage. Elle tombait en ruine lorsque le père Brochay, curé de la paroisse de 1859 à 1883, décida les membres de la paroisse à la reconstruire. L'ancienne chapelle fut démolie pour édifier la nouvelle sur le même emplacement, dans un style néo-gothique. L'ancien autel restauré fut réinstallé. La bénédiction eut lieu le 8 avril 1881.
(source wikipédia et autre source sur internet)
carte postale de la Chapelle du Pinay sans doute début 20ème siècle
Le château de Senevas
Adossé sur les pentes de la montagne du Châtelard, c'est une ancienne maison forte qui dépendait de la Baronnie de Riverie. Il a appartenu à plusieurs familles avant d'être démantelé pendant la Révolution française.
Au pied de la montagne dite du Châtelard, est l'ancien fief de Senevas. Il n'en reste plus qu'une tour. Senevas a appartenu aux Aybraud, Arod, Pracontal, Trollier, Sain, Terrasson, dont le dernier représentant mourut sur l'échafaud en 1793. Autrefois, le voyageur, qui, venant de Saint-Romain-en-Jarez, se dirigeait sur Sainte-Catherine, ne tardait pas à apercevoir, au sortir d'un bois sombre, au milieu des vergers et des prairies qui tapissent les flancs du Châtelard, l'angle ruiné d'une construction dominant le paysage. Cette ruine aux murs épais, était le dernier vestige du mur d'angle d'une tour orientée à l'est et qui flanquait l'altière demeure des barons de Senevas. Au 18ème siècle, ce château avait un très beau corps de logis flanqué de deux pavillons doubles. Confisqué à son propriétaire Barthélemy Terrasson, comme bien national sous la Révolution, le château fut mis en vente avec son mobilier le 24 prairial de l'an Il de la République (10 juin 1794). Mais il faudra attendre plus de cinq ans avant la venue du premier acheteur : M. de Savaron, seigneur de Lafay. Hélas, constatant l'état lamentable de la demeure, balayée par les vents, celui-ci se récusa et annula le contrat qu'il avait signé. Il fallut faire procéder par lots à la vente du domaine, seule façon susceptible d'intéresser les anciens tenanciers et les quelques habitants aisés de Saint-Romain-en-Jarez. Abandonné de tous, le château deviendra très vite un amas de ruines, où chaque voisin puisera tranquillement les pierres et les poutres dont il a besoin pour construire ou agrandir sa maison.
Melchior Arod, baron de Senevas et/ou marquis de Saint-Romain(1611-1694)
En 1611, le château n'était qu'une modeste gentilhommière et c'est là que naquit Melchior Arod qui fut un des plus grands diplomates de son temps. Son père, Antoine Arod, acquiert en 1625, la seigneurie de Saint-Romain-en-Jarez et son fils prend alors le titre de marquis de St-Romain. Son parrain n'était autre que Melchior Mitte de Chevrières, Seigneur de St-Chamond. Plus tard, il fut l'un des ministres plénipotentiaires qui signèrent, au nom du roi Louis XIV, le traité de Westphalie en 1648. En 1651, après un exil de onze années passées sur ses terres de Senevas, le roi nomme Saint-Romain abbé commendataire de Saint Léonard de Corbigny (Nièvre) et plus tard, abbé commendataire de Préaux, diocèse de Lisieux et de Longuay, diocèse de Reims. C'est depuis cette époque qu'il fut désigné abbé de Saint-Romain sans être entré dans les Ordres. Après la signature des Traités de Westphalie en 1648, il prit le parti de la Fronde ce qui lui valut plusieurs années d'exil dans son château de Senevas où il résida jusqu' en 1664. Profitant des rentes procurées par la commende de plusieurs abbayes, il aménagea et embellit la forteresse de Senevas car la vieille maison de ses ancêtres ne correspondait plus ni à son goût ni à son rang. Entre 1664 et 1669 il fut envoyé auprès du roi Alphonse VI de Portugal. A son retour en 1669 Louis XIV, lui décerna le titre d'ambassadeur et le chargea de missions importantes entre 1671 et 1685 : au Portugal, en Suisse, à Francfort en 1682, puis encore deux ans au Portugal avant de terminer sa carrière comme conseiller d'État. En 1672, il est en Suisse pour une nouvelle mission, puis termine ses fonctions diplomatiques au Portugal. Pour couronner sa carrière, le roi Louis XIV le nomme "Conseiller d'Etat d'Epée". Il mourut subitement en marchant dans les rues de Paris le 14 juillet 1694 à l'âge de 83 ans.
(source wikipédia et autre source internet)
Maison forte de Senevas dans une vue actuelle dont j'ignore qui est l'auteur de la prise de vue car j'ai trouvé cette photo sur internet et plus précisément sur Wikipédia
Personnalité ayant émigré au Canada
François Chorel : Né à Saint-Romain vers 1640, émigré en Amérique, marchand et trafiquant de fourrures il se fit attribuer des terres dans l'ancien Comté de Champlain au Québec.
(Sources site officiel ou pas de Saint Romain en Jarez)
J’ai trouvé cette information sur un site (officiel ou pas) de la commune de Saint Romain en Jarez et j’ai voulu en savoir plus sur ce personnage. Légende ou pas ? En effet ce Sieur François Chorel de Saint Romain est né à Saint Nizier à Lyon comme le mentionnent les 3 articles différents trouvés sur des sites de généalogie québécoises. Ses parents seraient-ils, quant à eux, issus de Saint Romain et partis travailler sur Lyon comme cela se faisait aussi à l’époque ?
En effet, à cette époque, il y avait une dynastie de notaires a St Romain en Jarez dont le premier Claude, venu de St Christo en Jarez, a épousé Anne Marie Gaultier fille de Me Gaultier, notaire royal de Saint Romain en Jarez et son fils Claude a lui aussi été notaire à St Romain en Jarez, créant ainsi une nouvelle dynastie de notaires royaux. Père et fils ont été notaires sur une période de plus de 50 ans entre 1645 environ et 1705, voire plus. De même, il y avait des Gayvallet sur St Romain en Jarez donc le fait que les parents de François aient pour patronyme Chorel et Guevallet m'interpellent, surtout en sachant que ledit François Chorel se fait appeler de Saint Romain dans sa nouvelle vie québécoise. Cela vaudrait le coup de vérifier tant la filiation que la justesse des renseignements glanés sur les différents sites en question.
Voila ce que j'ai trouvé dans une revue "Héraldique et Généalogie" édité en 1993
"La famille CHOREL est très ancienne en Forez. On trouve aussi:
- Pierre CHORELLUS, censitaire de Balbigny en 1328 (Charles du Forez, 903, art.92, note 1).
J'ai pu suivre au moins trois lignées:
1. Les CHOREL, de Saint Romain en Jarez, issus de Henry CHOREL époux de Jeanne ARNAUD. Jean CHOREL et Marie PINJON en constituent le 6éme degré. La grand-tante de Jean, Claudine CHOREL, épouse de Mathieu GAYWALLET semble être la mère de François CHOREL d'ORVILLIERS, auteur des CHOREL canadiens. Son contrat de mariage le dit:" fils de feu Mathieu bourgeois et de feue Claudine GUEVALESET". Il aurait ainsi substitué Ie nom de sa mère, famille toujours représentée au Canada. (note personnelle : logiquement s'il est François Chorel fils de feu Mathieu bourgeois et feue Claudine Guevallet, cela s'entend fils de feu Mathieu Chorel et feue Claudine Guevallet mais j'ai retranscrit intégralement le paragraphe concernant les CHOREL que j'ai trouvé sur cette revue).
2. Les CHOREL, de Saint-Paul en Forez, issus de Jean CHOREL marié en 1675 avec Jeanne CHAVA. Bethenod les dit venus de Saint Méand en 1647 marchands voituriers et maîtres mouliniers de soie. Alliances: SAVOYE (1733 & 1770), HERVIER (ca 1686), MANIQUET (1722 et 1724), LISERAND de SAINT-MARTIN (1760) DUBOUCHET (1767 et 1863), BARTHELOT de MURZEAU (1757) etc...encore abondamment représentée.
3. Les CHOREL de CHEVRIÈRES, issus de Jean, capitaine châtelain de Fontanès en 1658, dont je descends (l'auteur Jean Blanc). Les paroisses sont toutes très voisines.
Source Jean-Marc BLANC" Héraldique et Généalogie publié en 1993
Pour en revenir à François Chorel, j'ai relevé dernièrement des baptêmes sur un registre BMS (Baptêmes, Mariages, Sépultures) de Saint Romain en Jarez pour la période de 1629 à 1637 et j'ai constaté que Mathieu Gayvallet (aussi dit Gainalet ou Guevallet) et Claudine Chorel ont eu au moins quatre enfants dont François né le 5 avril 1637 à Saint Romain en Jarez (nom du Saint de ladite église inconnu pour moi). Donc ce François a fort bien pu émigrer au Québec et une erreur de l'époque a pu faire que les noms de ses parents ait été inversé ou a t'il fait le choix personnel d'émigrer sous le nom de Chorel. Quoiqu'il en soit tout se recoupe puisqu'au Québec il est dénommé "Sieur François Chorel de St Romain fils de Mathieu Chorel et Claude Guevallet". Je ne peux que rajouter la suite de son histoire trouvée sur des sites de généalogie en ligne, à la branche de ce St Romanaire exilé aussi loin de son village.
J'ai trouvé les informations suivantes sur différents sites dont je cite les sources en fin de paragraphe :
Sieur François Chorel de Saint-Romain dit Dorvilliers (1641 - 1709)Il est aussi connu sous le nom de François de Saint-Romain.Il est le fils de Mathieu Chorel et Claude Guevallet .
Il nait vers 1641 à Saint-Nizier, Lyon, France. Il épouse Marie-Anne Aubuchon, fille de Jacques Aubuchon dit Le Loyal et Mathurine Poisson le 27 novembre 1663 à Trois-Rivières, Mauricie, Québec, Canada. Sieur François Chorel de Saint-Romain dit Dorvilliers, Marie-Anne Aubuchon et Anne-Charlotte Chorel vivaient en 1666 à Trois-Rivières. Il est habitant en 1666 à Trois-Rivières Sieur François Chorel de Saint-Romain dit Dorvilliers, Marie-Anne Aubuchon, Joseph, Laurent, Edmond Chorel, Jacqueline Chorel, Soeur Françoise Chorel Coeur, soeur Jeanne Chorel Sainte-Ursule, Renée Chorel, Marguerite Chorel, Marie Chorel, Anne-Charlotte Chorel et Jean-François Chorel vivaient en 1681 à Champlain, Québec, Sieur François Chorel de Saint-Romain dit Dorvilliers possédait deux fusils, deux pistolets, six bêtes à cornes et vingt arpents de terre en valeur . Laurent fut domestique de Sieur François Chorel de Saint-Romain dit Dorvilliers en 1681 à Champlain . Sieur François Chorel de Saint-Romain dit Dorvilliers fut domestique de Joseph en 1681 à Champlain . Il est inhumé le 6 janvier 1709 à Champlain .
Prénom: Francois
Nom: Chorel
Sieur de Saint-Romain
Sexe: M
Occupation: Marchand
Naissance: 1639
Paroisse/ville: St-Nizier, Lyon, Rhone
Pays: France
Décès: 05 janvier 1709 - âge: 70
Paroisse/ville: Champlain
Pays: Canada
Fils de Mathurin et Claude Guevallet
(CT 26 Ameau) avec Marie-Anne Aubuchon
Homme d'affaires (marchand) né vers 1639 dans la paroisse Saint-Nizier de Lyon (Rhône, France). S'établit dans la seigneurie de Champlain (30). Père de la lignée Chorel/Aubuchon d'Amérique. Épouse Marie-Anne Aubuchon à Trois-Rivières en 1663 ; de cette union sont issus Anne-Charlotte Chorel (mariée à Jean-Baptiste Crevier), Edmond Chorel, Marie-Madeleine Chorel (mariée à François Lefebvre), Marguerite Chorel (mariée à Guillaume de Lorimier des Bordes), Marie-Renée Chorel (mariée à Jacques de Noray), Jeanne Chorel (religieuse chez les ursulines de Québec ; Mère de Sainte-Ursule), Françoise Chorel (religieuse chez les ursulines de Québec ; Mère du Sacré-Coeur), Jacqueline Chorel (mariée à Joseph-Antoine de Fresnel), Jean-Baptiste dit François Chorel Dorvilliers (marié à Marie Couillard), Marie-Josèphe Chorel (mariée à Étienne Pézard), René Chorel de Saint-Romain (marié à Marie-Josèphe Biron), Louis Charles Chorel de Charleville, Marie-Jeanne Chorel, Marie-Louise Chorel (religieuse de l'Hôtel-Dieu de Québec; Mère des Séraphins), Élisabeth Chorel (mariée Robert Groton) et Marie-Madeleine-Jacquette Chorel (mariée à Jacques Gadois). Décès en 1709 dans la seigneurie de Champlain (30).En 1729, il avait 102 descendants.
Sources :
Dictionnaire généalogique des familles du Québec (René Jetté, Presses de l'Université de Montréal, 1983)
Naissance d'une population - Les Français établis au Canada au XVIIe siècle (Presse de l'Université de Montréal, 1987)
(sources diverses généalogie du Québec)
Autres cartes postales du début du 20ème siècle concernant SAINT ROMAIN EN JAREZ.
Cartes postales que j'avais eu dans mon enfance et que j'ai retrouvé il y a quelques mois en arrière
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Tous droits réservés Viviane B-Brosse 30 novembre 2017
Article mis à jour en 2020
Copyright N°00060780 et 00067596 avant diffusion publique
Cartes postales anciennes de Saint Romain en Jarez
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Ci-dessous un poème que j'avais écrit en hommage à mon village
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MON VILLAGE
Sur ma terrasse, assise sous le ciel bleu,
Mon esprit s’évade, et je ferme les yeux !
Les prés sont verts et les genêts fleurissent d’or,
Le soleil brille et il fait si bon dehors !
Le village, bras en croix, aux murs lumineux
Contemple ainsi, depuis des siècles, les cieux.
Du passé, il conserve le nom de Romain,
Ses toits ont vu défiler tant de lendemains.
Le clocher caresse le ciel et l’enlace,
Rythmé par le carillon du temps qui passe.
La vieille église recouvre, muette,
Ceux qui naissent, ceux qui meurent sous sa couette.
Le village raconte l’histoire passée,
Du tenancier de bistrot au marchand drapier,
Du serviteur de Dieu de l’ancien prieuré
Au cultivateur qui nourrissait la contrée.
Ce village est celui de mon enfance !
Il a vu tant de joies et tant de souffrances.
Il a pleuré tous ses enfants mis en terre,
Endeuillant l’éternité du cimetière.
On nomme ses habitants, Saint Romanaires,
Du gaulois, ils ont plutôt la chanson et l’air !
D’imaginer que son nom soit dit « hastati »,
M’amuse en écrivant ces vers, et je ris !!
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