ENTRAIDE EN GÉNÉALOGIE
Sur Facebook, dans les groupes consacrés à la généalogie, revient de manière récurrente, le sujet du partage des infos prises sur d’autres arbres publiés sur le site GENEANET.
Ce site est ce qu’on appelle un site collaboratif donc en soi, cela équivaut à la notion de partage des données ou informations publiques, chacun restant libre de masquer complètement ses infos, de masquer uniquement les contemporains (deux options proposées, moins de 100 ans et moins de 120 ans, l’option moins de 120 ans garantissant que pour l’instant, les vivants sont protégés ou de ne pas publier son arbre.
Pour résumer, chacun prend et chacun donne !
Bien évidemment en respectant le travail des autres et si une personne donne un droit « invité », en ne diffusant pas ces renseignements ou bien en demandant à ses propres contacts « invités » de ne pas reproduire le nom de personnes contemporaines, voire même le nom du propriétaire de l’arbre initial qui a fait l’effort de protéger la filiation avec ses ascendants directs.
Masquer les contemporains est tellement facile à faire que je ne comprends pas que cela ne soit pas obligatoire pour tous les sites de généalogie. Ce serait une sécurité protectrice pour les contemporains de tout le monde, surtout ceux qui ne savent même pas qu’on les mentionne sur internet en accès public.
Par contre, je constate souvent que certaines personnes prennent sciemment des infos chez les autres mais refusent de mettre leur arbre en ligne pour qu’on ne reprenne pas leurs propres infos. La notion de « partage » prend un sacré coup dans l’aile si je peux m’exprimer ainsi.
Personnellement, je me suis aidée du travail des autres pour décoincer certaines issues problématiques et je sais pertinemment qu’il en a été de même avec moi. Effectivement dans quelques cas de figure, je savais être la seule (plus par hasard) à avoir trouvé des dates de naissance (ou baptêmes), mariages, décès (ou sépultures), car je l’avais vérifié avant de partager mon « fichier gedcom » réinitialisé avec les nouveaux éléments et quelques jours plus tard, mes infos fleurissaient sur tout un tas de branches et d’arbres où elles ne figuraient pas avant.
Cela ne m’a pas dérangée, bien au contraire, car je me suis sentie utile et en plein accord avec la notion de collaboration entre généalogistes amateurs.
Je précise qu’il faut systématiquement vérifier toutes les informations trouvées.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, depuis 2 ans, je reprends mon arbre créé, voilà déjà 16 ans et je repars à zéro en pointant tous les éléments en ma possession et en recherchant ceux qui me manquent. A ce jour j’ai vérifié (avec actes à l’appui) mes sosas jusqu’au 413 plus les numéros 464 à 471). Cela correspond à la 9ème génération et cela me donne les noms exacts de la 10ème génération. Il est bien entendu que pour certains je suis remontée plus loin et que j’ai des actes disparates d’où la démarche de tout reprendre à zéro et de suivre un fil conducteur logique, pour ne plus avoir à revenir dessus dans un premier temps.
Maintenant j’en viens à la joie éprouvée lorsqu’on permet à des personnes de retrouver leurs propres racines ce qui leur donne l’envie et la motivation pour faire leur propre arbre généalogique.
Il y a 3 ou 4 ans en arrière, j’ai décidé de retrouver les aïeux de mes enfants du côté paternel, du moins les générations les plus proches, pour leur branche paternelle patronymique.
J’ai contacté mon ex-mari qui n’avait pas grand-chose en élément, sachant que la famille issue de l’immigration espagnole et/ou espagnole-pied-noire, s’était dispersée et que ses parents et grands-parents ne lui avait pratiquement rien transmis sur leur filiation.
Pour la partie espagnole, n’ayant aucun élément concret, ne parlant pas la langue, j’ai du renoncer à entreprendre quoi que ce soit, par contre pour la partie issue de l’immigration pied-noire, je savais qu’avec un peu de ténacité, je finirais par trouver des pistes sur le site ANOM. J’avoue y avoir passé un certain temps mais j’ai retrouvé les nombreux frères et sœurs des bisaïeux de mes enfants ainsi que les noms de leurs parents, voire de leurs grands-parents ce qui m’a permis d’étoffer cette branche précise.
Une fois que j’ai terminé, classifié, et mis mon arbre à jour, j’ai décidé d’écrire un article pour relater mes recherches, afin de permettre tant à mon ex-mari, qu’à mes enfants ou de potentiels descendants, de connaitre succinctement leurs origines oranaises.
Cet article s’intitule ESCAPADE GÉNÉALOGIQUE A SAINT CLOUD et je partage ci-après le lien pour y accéder, pour ceux qui ne connaissent pas.
http://sherryyannepoetesse.e-monsite.com/pages/genealogie/escapade-genealogique-a-saint-cloud.html
J’ai remis cet article à jour quand j’ai retrouvé des infos plus récentes sur les archives ANOM de 1904 à 1918 non classifiées par villes.
Il y a quelque temps en arrière, j’ai été contactée par une personne qui ayant lu cet article, s’est retrouvée confrontée à sa propre histoire familiale qu’il ignorait. Il m’a fourni des renseignements complémentaires et lorsque, nous nous sommes rendus compte, au fil de la conversation que son père et la grand-mère de mon ex-mari (ou l’arrière-grand-mère de mes enfants) était frère et sœur, il m’a envoyée des photos du mariage des bisaïeux de mes enfants mais aussi de leurs trisaïeux, ce qui a enchanté le père de mes enfants, qui n’avait jamais vu leurs visages en photos.
Dans un cas comme celui-ci, on ne peut que louer les bienfaits d’internet même si le plus souvent, je trouve qu’internet apporte plus de désagréments qu’autres choses mais ceci étant une opinion personnelle, je ne m’étendrai pas sur le sujet qui n’a rien à voir avec l’objet de mon article.
Ce cousin germain au père de mon ex-mari m’a informé que suite à la lecture de mon article et les éléments fournis, il avait décidé de faire son propre arbre familial. Effectivement il est sur Généanet et je suis très fière de lui avoir permis de reconstituer une partie de sa famille ascendante car faire de la généalogie, c’est aussi partager nos trouvailles avec les autres , pour les aider dans leurs propres recherches.
Quelque temps après cet évènement, un autre descendant de cette lignée m’a lui aussi contactée pour savoir si j’avais d’autres éléments, Je lui ai répondu que non mais qu’il pouvait piocher tant dans mon article cité ci-dessus, que sur mon arbre en ligne car j’ai rattaché ou relié en médias, tous les actes d’état-civil que j’ai trouvé sur le site ANOM.
Pour situer, l’arrière-grand-père de ce 2ème descendant se trouve être un frère de l’arrière-grand-mère de mes fils, ce qui fait que mes fils et lui sont de lointains cousins.
Chacun voit midi à sa porte mais pour moi, cela fait partie des joies de la généalogie.
Je n’ai pas écrit cet article pour vous faire changer d’avis car je sais pertinemment que chacun pense différemment quel que soit le sujet mais moi j’avoue avoir été enchantée de cette anecdote et j’espère bien qu’il y en aura d’autres du même genre.
Je ne sais pas quand je publierai un nouvel article, même si j’ai plein d’idées en tête, je ne sais pas comment les mettre toutes en place et surtout en exécution.
Je vous souhaite à tous une bonne continuation généalogique.
Merci de votre visite sur mon site SHERRY-YANNE EN POÉSIES, dans ma rubrique GÉNÉALOGIE ET HISTOIRE et de vos lectures.
Prenez soin de vous !
A bientôt !
Tous droits réservés sur mon article 18 janvier 2020
Viviane Brosse alias Sherry-Yanne
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