ANCÊTRES PATERNELS LASSABLIÈRE-PIÉGAY SOSAS 22 ET 23 GÉNÉRATION 5
ANCÊTRES PATERNELS LASSABLIÈRE-PIÉGAY SOSAS 22 ET 23 GÉNÉRATION 5
Date de dernière mise à jour : 2022-02-11
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ANCÊTRES PATERNELS LASSABLIÈRE-PIÉGAY SOSAS 22 ET 23 GÉNÉRATION 5
François LASSABLIÈRE et Marie Claudine PIÉGAY mes trisaïeux
Au fil du temps qui passe, et de mon voyage dans le passé, en quête de mes racines, et de tous ces ancêtres qui ont fait qu’un jour, je suis, à mon tour, apparue dans ce monde, j’essaie d’écrire un article sur ce thème de la généalogie. Au début, je n’écrivais que sur mes découvertes insolites puis petit à petit, j’ai essayé plus ou moins bien, ou plutôt plus ou moins mal, de redonner vie à ces fantômes, sortis de leurs sépulcres, pour leur permettre de demeurer dans le souvenir des vivants. Je sais bien que je n’aurai jamais le temps de tout faire, car je dois continuer mes recherches pour établir avec certitude, ma filiation sur dix générations. A ce jour, je n’ai établi avec certitude, que la branche paternelle sur 9 générations, ce qui me donne tous les noms de la 10ème génération et en ce qui concerne la branche maternelle, J’ai tous les noms de la 9ème génération mais il me manque certains noms pour la 10ème génération et je dois poursuivre mon enquête par-delà les frontières du temps. Je n’ai pas de « dolorean » pour ce voyage spatiotemporel mais grâce aux archives départementales, je m’aventure de siècle en siècle et de ville en village.
Parmi ces villages, il en est un qui m’est particulièrement cher puisque c’est celui de mon enfance, et que notamment pour la branche paternelle, il est le berceau familial pour certains ancêtres. La maison de mes défunts grands-parents est sans doute une des plus vieilles du village puisqu’elle remonte à Henri IV roi de France et de Navarre, et sachant que ledit monarque a régné de 1572 à 1610 où il fut assassiné par Ravaillac, on peut dire que cette vieille baraque a vu défiler des gens au cours des siècles.
C’est dans cette maison, que j’ai trouvé dans le grenier, au fond d’une malle pourrie, tout un tas de vieux papiers, que j’ai du malheureusement jeter car les rats et les souris s’en étaient donné à cœur joie, en festoyant pendant des décennies, dans ce lieu inhabité.
Parmi les documents que j’ai pu récupérer, se trouvaient deux listes électorales, une du 1er mai 1892, que j’ai intégrée à mon article sur mes trisaïeux Jean-Baptiste FONT et Jeanne Marie Pierrette dite Marie BERNE sosas 20 et 21, que vous pouvez lire également sur mon site dans ma rubrique « généalogie » et celle du 3 mai 1896, ou sont mentionnés plusieurs noms dont celui de mon ancêtre François LASSABLIÈRE, propriétaire à la Péraya, commune de St Romain en Jarez.
Cette liste comporte plusieurs noms dont certains me sont familiers pour les avoir déjà vu, au fil de mes recherches dans les registres d’état-civil de la commune, et je les retranscris ci-après. Pour information, je rajoute qu’un Jean Marie BONJOUR était le maire sortant et qu’en parcourant les registres avant 1892 et après 1896, c’est toujours un Jean Marie BONJOUR qui est mentionné en tant que maire de la commune, quoique sur la liste en question, il y a un Jean-Marie BONJOUR de la Pacotière et un autre du Balay donc je n’ai pas plus de précision à ce sujet. Il faudrait sans doute pouvoir consulter les archives communales car sur internet, il n’y a aucune indication concernant les anciens maires de St Romain en Jarez (où je n’ai pas su m’y prendre, ce qui peut arriver aussi).
Liste des candidats aux élections municipales du 3 mai 1896
Comme dit plus avant, certains des noms me sont plus familiers que les autres, notamment celui de Jean-Marie FONT, qui vivait à la Côte ou Montsibert, où il est né le 27 mars 1831, époux de Jeanne PIÉGAY, elle-même décédée le 13 février 1899, toujours à Montsibert (dans la maison de mes grands-parents, fief des DUBOIS puis des FONT ?).
J’ai relevé aussi celui de Jean-Baptiste FOND de la Couchoulière. Celui-ci est le trisaïeul des FOND actuels de la Couchoulière. J’ai noté que lors de la naissance de son fils Jean Marie en 1877, l’orthographe de leur patronyme est FONT avec un T tant pour le père que pour le fils, mais c’est sans doute une erreur de graphie de la part du scribe saint romanaire.
Quant à Mathieu GUICHARD, j’hésite entre deux Mathieu, le premier né vers 1828, frère de Laurent GUICHARD, cultivateur à la Trivolinière et le second, fils dudit Laurent et neveu du premier Mathieu, né en 1876, lequel Mathieu sera cultivateur aux Trois Pierres, lors de ses noces avec Benoite CHAVASSIEUX où il fondera une famille dont la descendance BONNET occupe toujours la maison familiale.
Bien évidemment, c’est le nom de François LASSABLIÈRE qui m’est le plus connu puisqu’il s’agit de mon trisaïeul, sosa 22 à la 5ème génération.
En 1896, François a 56 ans puisqu’il est né le 27 avril 1840 à Saint Héand dans la Loire, fils de Pierre LASSABLIÈRE, cultivateur à la Blétaille, commune de Saint Héand, et de Claudine FORISSIER (ou FAURISSIER) son épouse.
Acte de naissance du 28 avril 1840 St Héand Loire pour naissance du 27 avril 1840
Cejourd'hui 28 avril 1840, à 7 heures du matin, devant nous Nicolas Odin, maire de la commune de St Héand, canton idem, est comparu Pierre Lassablière, cultivateur, âgé de 20 ans, demeurant, au lieu de la Bletaille, commune de St Héand, qui nous a dit que Claudine Forissier, sa femme, âgée de 23 ans et demi, est accouchée le 27 avril à 4 heures du soir dans dans domicile de Pierre Lassablière son mari, d'un enfant du sexe masculin, qui nous a été présenté et auquel on a donné le prénom de François Lassablière, desquelles déclaration et présentation, nous avons rédigé le présent acte en présence des sieurs Fleury Murigneux, employé à la mairie, âgé de 41 ans, et de Jacques Clavel, armurier, âgé de 37 ans, tous résident à St Héand, et après lecture faite, nous avons signé, à l'exception du comparant, enquis.
Signature des témoins et du maire
Murignieux
Clavel
Odin
Comment a-t-il rencontré Marie Claudine PIÉGAY, native de St Romain en Jarez ? Rencontre fortuite ou mariage de raison ? Je ne le sais pas et ma grand-mère Claudia ne devait pas le savoir, non plus.
Marie Claudine est elle aussi née en 1840 et plus précisément le 25 septembre 1840, à Saint Romain en Jarez, au lieu-dit La Péraya, fille de Jean Claude PIÉGAY et de Jeanne ESTERLE
Acte de naissance du 25 septembre 1840 St Romain en Jarez Loire
Cejourd'hui 25 septembre 1840 à 5 heures du soir, devant nous, maire de la commune de St Romain en Jarrêt, est comparu Jean Claude Piégay,âgé de 33 ans, cultivateur au lieu de la Peyrariat (Péraya), commune de St Romain, qui nous a dit que Jeanne Esterle, sa femme, est accouchée ledit jour, dans le domicile de Jean Claude Piégay son mari, d'un enfant du sexe féminin qui nous a été présenté et auquel on a donné le prénom de Marie-Claudine, desquelles déclaration et présentation, nous avons rédigé le présent acte en présence des sieurs Jean Pierre Dubois, âgé de 69 ans, et Jean Pierre Bonjour de 36 ans, propriétaires audit St Romain, et après lecture faite, nous avons signé avec le déclarant et les témoins.
Suivent les signatures des témoins, du déclarant et du maire
Dubois
Bonjour
Piégai (pour Piégay)
L Durrugny maire (en fait je n'arrive pas à décrypter le nom du maire).
François épouse donc Marie Claudine le 18 septembre 1864 à St Romain en Jarez et il s’installe avec elle, dans la ferme familiale des PIÉGAY, au lieu-dit de la Péraya, où il exerce la profession de laboureur.
Acte de mariage 18 septembre 1864 St Romain en Jarez Loire
L'an 1864 et le 18 du mois de septembre, à 4 heures du soir, par devant nous maire de la commune de St Romain en Jarrêt, sont comparus publiquement en la maison commune pour contracter mariage, Lassablière François, âgé de 24 ans, cultivateur, demeurant au lieu de la Bletaille, commune de St Héand, où il est né le 27 avril 1840, fils légitime de vivant Pierre Lassablière cultivateur audit lieu de la Bletaille, et de vivante Claudine Forissier, futur époux d'une part, et Piégay Marie Claudine, âgée de 23 ans, ménagère, demeurant à la Pérayat, commune de Saint Romain en Jarrêt, fille légitime née en cette commune le 26 septembre 1840, de Jean Claude Piégay, demeurant à La Pérayat et de vivante Jeanne Esterle, future épouse d'autre part, lesquels agissant ainsi savoir, le futur époux comme majeur et libre et néanmoins du consentement de ses père et mère, ici présents et consentants et la future épouse, comme majeure et libre, et néanmoins du consentement de ses père et mère, ici présents et consentants, nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications ont été faites en cette commune et en celle de St Héand, les dimanches 4 et 11 septembre 1864, aucune opposition ne nous ayant été signifiée, non plus qu'à Mr Le maire de St Héand, ainsi qu'il résulte de son certificat délivré le 17 de ce mois. Sur l'interpellation que nous avons faite en vertu de la loi des 17 juin, 2 et 10 juillet 1850, les futurs époux nous ont déclaré que le contrat de leur mariage a été passé devant Me Guicherat, notaire à la résidence de Fontanès, le 3 septembre 1864. Nous avons donné lecture aux comparants des actes de naissance des époux et autres pièces ci-dessus mentionnées, ainsi que le chapitre 6, titre 5 du code civil, après quoi, nous avons demandé à chacun des futurs, séparément, s'ils entendaient se prendre pour mari et femme, et nous ayant l'un et l'autre répondu affirmativement, nous avons prononcé au nom de la loi que Lassablière François et Piégay Marie Claudine, sont unis par le mariage, et avons du tout rédigé le présent acte en présence de Fond Jean Claude, âgé de 39 ans, cultivateur, demeurant à St Christo Lachal Valfleury, Bonjour François, âgé de 32 ans, coordonnier demeurant à St Genis Terrenoire, Vital Goutard, âgé de 25 ans veloutier et Ravachol Antoine, âgé de 35 ans, cultivateur, demeurant tous deux à St Romain en Jarrêt, qui ont signé avec nous, ainsi que les époux, le père de l'époux, et le père de l'épouse, et non la mère de l'époux ni la mère de l'épouse, qui ont déclaré de le savoir faire de ce enquis, après lecture faite.
Suivent les signatures des époux, de leurs pères, des témoins et du maire
FrLassablière
Piégay
Lassablière
Piegay
Fond
Vital Goutard
Bonjour
Ravachol
JJFond
Clos et arrêté le présent registre à quatre actes le 31 décembre 1864
Suit la signature du maire
JJFond
De 1865 à 1884, François et Marie Claudine auront au moins 7 enfants, que j’ai répertoriés dont six filles et un seul fils qui restera célibataire, ce qui provoquera l’extinction du nom sur la commune de St Romain en Jarez.
Famille Lassablière sans doute vers 1896 au vu de l'âge de la plus jeune sur cette photo
Quand je vois les cahiers et la syntaxe de Perrine, je me dis que les enfants de François et Marie Claudine, ont tous reçu une très bonne éducation, qu’elle soit civique ou religieuse.
Le 18 octobre 1873, Jeanne ESTERLE décède à St Romain en Jarez et son mari Jean Claude, désormais veuf, se remarie trois ans plus tard le 10 juin 1876 avec une cousine germaine de Pierre LASSABLIÈRE, père de François. Catherine LASSABLIÈRE est veuve de Jean Marie BASSON, lui aussi décédé en 1873. Les deux nouveaux époux vivent à Grammond ou Jean Claude décédera le 11 avril 1889. A son décès, il est déclaré cultivateur à Grammond. Jean Claude sera enterré avec sa première épouse au cimetière communal de St Romain en Jarez.
Après le départ de son beau-père en 1876, Français est propriétaire, laboureur, et seul maître à bord.
C’est ainsi que le temps s’est sans doute écoulé sur leur vie tranquille, jusqu’à leur décès respectif.
Marie Claudine est partie la première, le 23 décembre 1916, avant-veille de Noël, pendant la guerre de 1914-1918. Elle avait 76 ans. Son fils Jean-Pierre est témoin déclarant dans l’acte de décès. Jean-Pierre FONT, son gendre était sans doute au front, là-haut vers Verdun, seul et loin de sa famille. Je ne sais pas si les autres gendres étaient à la guerre ou pas car je n’ai pas fait de recherches à ce sujet.
Acte de décès du 24 décembre 1916 St Romain en Jarez pour décès du 23 décembre 1916
Le 23 décembre 1916, à 10 heures du soir, Marie Claudine Piégay, épouse de Lassablière François, ménagère, née à St Romain en Jarez le 25 septembre 1840, fille de feu Piégay Jean Claude et de feue Jeanne Esterle, est décédée à St Romain en Jarez, lieu de la Péraya.
Dressé le 24 du mois de décembre 1916 à 10 heures du matin, sur la déclaration de Jean Pierre Lassablière, âgé de 51 ans, domicilié à St Romain en Jarez fils, et Chauvy JeanPierre, âgé de 62 ans, domicilié à St Romain en Jarez, aussi, qui lecture faite, ont signé avec nous Jean Marie Bonjour, maire de St Romain en Jarez.
Suivent les signatures
Lassabliere
Chauvy
Bonjour (maire)
Trois ans plus tard, le 26 octobre 1919, François a rejoint Marie Claudine dans l’au-delà. Il avait 79 ans. Son fils Jean Pierre et son gendre Jean Pierre FONT sont témoins déclarants dans l’acte de décès. François et Marie Claudine sont inhumés dans le tombeau familial des LASSABLIÈRE-PIÉGAY au cimetière de St Romain en Jarez avec certains de leurs enfants et les parents de Marie Claudine.
Acte de décès du 27 octobre 1919 St Romain en Jarez Loire pour décès du 26 octobre 1919
Le 26 octobre 1919, à 11 heures du soir, François Lassablière, sans profession, veuf de Marie Claudine Piégay, né à St Héand, le 27 avril 1840, fils de Pierre Lassablière décédé et de Claudine Forissier, décédée, est décédé à St Romain en Jarez, lieu de la Péraya.
Dressé le 27 du mois d'octobre 1919, à 10 heures du matin, sur la déclaration de Jean Pierre Lassablière, 54 ans cultivateur, domicilié à St Romain en Jarez, fils et de Jean Pierre Font, 40 ans, cultivateur, domicilié à St Romain en Jarez, gendre, qui lecture faite, ont signé avec nous Jean Marie Bonjour, maire de St Romain en jarez.
Suivent les signatures
Lassablière
JP Font
Bonjour
Tombeau familial des "LASSABLIÈRE-PIÉGAY" au cimetière communal de St Romain en Jarez
(photo redimensionnée de la photo originale trouvée sur Geneanet (relevé des tombes du cimetière de St Romain en Jarez, effectué par un adhérent)).
La généalogie prend souvent des chemins détournés, et facétieux, car c’est bien le fait d’avoir trouvé cette liste électorale qui m’a incitée à écrire cet article, que j’aurais pu faire bien avant, puisque j’avais tous les éléments concernant François, son épouse Marie Claudine et sa descendance, mais pas forcément l’envie.
Voilà qui est fait en ce jour 2 janvier 2021
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Tous droits réservés 2 janvier 2021
V.B-Brosse alias Sherry-Yanne
Copyright N°00067596 avant diffusion publique
Article publié sur mon site le 2 janvier 2021
Les photos et images d’illustration partagées dans cet article sont des photos ou documents personnels (souvenirs familiaux) avec droits réservés.
Merci de votre courtoisie, en ne copiant pas (sauf si ce sont des descendants évidemment) et en ne diffusant pas lesdites images.
S
Le livre ci-dessous appartient à une petite fille qui dit se nommer Mariette Piégay et demeurer à St Romain en Jarez à la Péraya. Elle inscrit aussi la date 1849.
Cette petite Mariette n'est autre que Marie Etiennette dite Mariette, soeur aînée de Marie Claudine née en 1835 et décédée en 1856 à St Romain en Jarez. Elle avait donc 14 ans en 1849.
Date de dernière mise à jour : 2022-02-11
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