ANCÊTRES PATERNELS BROSSE CLAUDE ET JULLIEN JEANNE SOSAS 64 ET 65 GÉNÉRATION 7
ANCÊTRES PATERNELS BROSSE CLAUDE ET JULLIEN JEANNE SOSAS 64 ET 65 GÉNÉRATION 7
Date de dernière mise à jour : 2021-05-01
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ANCÊTRES PATERNELS BROSSE CLAUDE ET JULLIEN JEANNE
SOSAS 64 ET 65 GÉNÉRATION 7
Choisir entre mes différents ancêtres, ceux sur lesquels je vais écrire un article n’est jamais simple car le choix est vaste et parfois, j’ai l’impression d’être plus sélective avec les uns qu’avec les autres.
Ce jour, je vais aborder l’histoire de Claude Brosse et de son épouse Jeanne Jullien car c’est le premier « Brosse » de notre branche à s’être installé à La Cula et y faire souche, branche dont ma famille descend puisque mon grand-père est né à La Cula et ses frères y sont restés pour y fonder leur propre famille.
Lorsque j’étais enfant, on parlait des cousins-cousines Brosse de La Cula et mon père m’avait expliqué que le premier « Brosse » était issu de St Romain et que pendant la période de la Révolution, il était parti s’installer à la Cula où il était forgeron (ou forgeur).
Lorsque je me suis attaquée à la généalogie voilà 17 ans, j’avais peu de renseignements sur la branche Brosse en général, hormis quelques notes rapides, sur une filiation approximative que mon père avait plus ou moins reconstitué en allant consulter les registres de la Cula.
Pourtant l’origine de notre famille Brosse remonte bien à St Romain en Jarez. Actuellement, les porteurs du nom sur St Romain sont les « Brosse » de la Baronnière, lequel lieu-dit est le berceau de notre famille. Lorsque mon grand-père a épousé ma grand-mère, une jeune femme de St Romain en Jarez et s’est installé quelques années après leur mariage, dans la maison de ses beaux-parents, il n’a fait que retourner sur la terre originelle de sa famille patronymique et certains membres de sa descendance, demeurent toujours en ce village.
Au départ, Il y a Jean Brosse (ou Brossi, Brossy, selon les variantes orthographiques), et son épouse Jeanne Bonnard, sosas 512 et 513, ancêtres à la 10ème génération qui se marient le 17 février 1676 à St Paul en Jarez, et décèdent tous les deux à St Romain en Jarez, lui le 15 septembre 1722 et elle le 11 avril 1723. Je leur ai répertorié 5 enfants dont notre ancêtre Mathieu. Jean était laboureur de « Chez Baron » lieu-dit devenu « La Baronnière ». En ce qui concerne les ascendants de Jean Brosse, j’ai établi une filiation hypothétique en recoupant divers éléments et cela a fait l’objet d’un autre article écrit précédemment.et publié sur mon site « Sherry-Yanne en Poésies », dans ma rubrique « Généalogie-Histoire-Biographie », sur lequel je ne vais pas revenir. Voici le lien de l’article en question : http://sherryyannepoetesse.e-monsite.com/pages/genealogie/ancetre-paternel-jean-brosse-sosa-512-generation-10.html
Mathieu Brosse (Brossi, Brossy), sosa 256, ancêtre à la 9ème génération, lui aussi laboureur de la Baronnière, était l’époux de Jeanne Villard. Ensemble ils ont eu, au moins 8 enfants (je n’en ai pas trouvé d’autres à ce jour) et ils sont décédés tous les deux à St Romain en Jarez, lui en date du 7 mars 1764 et elle en date du 22 janvier 1730. Parmi leurs huit enfants, il y a notamment trois fils Jean Baptiste, Benoit et François, mon ancêtre. Les deux aînés Jean Baptiste et Benoit sont restés au lieu-dit La Baronnière, ayant sans doute hérité de la propriété familiale et exerçant le métier de « laboureur ». Un laboureur à l’époque fait partie de la classe aisée des paysans car il est propriétaire de ses terres et selon la taille du domaine, embauchent des « journaliers », qu’on appellerait « emplois saisonniers » de nos jours car ces travailleurs louent leurs bras au gré des saisons et des besoins qui en découlent.
François Brosse (Brossi ou Brossy) sosa 128, ancêtre à la 8ème génération, était marié avec Elisabeth Clarard, issue de la famille Clarard, vieille famille de St Romain en Jarez puisqu’on peut retracer l’historique familial (à partir de ma génération, dite 1ère génération) jusqu’à la 12ème génération. Ce couple était très fécond puisqu’ils ont eu au moins 12 enfants mais malheureusement, plusieurs d’entre eux (au moins 4 enfants) sont morts en bas-âge, ce qui était fréquent autrefois. François était laboureur au lieu-dit Cuers à St Romain en Jarez.
François et Elisabeth sont tous deux décédés à St Romain en Jarez, lui le 28 février 1784 et elle le 24 juillet 1812.
Quatre de leurs fils arrivent à l’âge adulte puisqu’ils se sont mariés et ont eu une descendance.
Le premier fils Barthélemy a épousé Jeanne Payre et il est resté sur St Romain puisque leurs 5 enfants naissent et meurent dans cette paroisse ou commune (paroisse avant la révolution, commune après la révolution).
Le second fils Mathieu s’est marié avec Antoinette Bouteille de Châtelus, et a dû s’installer dans le secteur puisqu’il est mort à Grammond en 1808.
Le troisième fils Benoit a lui aussi quitté St Romain puisqu’il s’est marié à St Genis Terrenoire avec Pierrette David, où il a dû s’établir et faire souche, puisque les deux époux meurent dans cette commune, respectivement en 1809 et 1825.
Le quatrième fils Claude Brosse, a lui aussi choisi de quitter le berceau familial pour s’installer à la Cula, avec son épouse Jeanne Jullien, et 6 enfants au moins vont naître au sein de leur foyer. Comme dit ci-après Claude Brosse et Jeanne Jullien sont mes ancêtres à la 7ème génération.
Claude Brosse, sosa 64, ancêtre à la 7ème génération est le personnage principal de cet article car c’est de lui et son épouse Jeanne Jullien, qu’est née la dynastie des « Brosse » de la Cula.
Par mon père, je savais qu’il était forgeur ou forgeron comme la plupart de ses descendants dont mon grand-père qui maîtrisait l’art du fer forgé en véritable artiste et dans mes souvenirs d’enfant, je ressens toujours une sensation de puissance associée à mon grand-père, en le voyant lever son bras et taper sur l’enclume avec dextérité.
Comme dit plus avant, Claude est le fils de François Brosse et d’Elisabeth Clarard, demeurant tous les deux à St Romain en Jarez lieu-dit de Cuers. François est laboureur et Elisabeth est d’abord ouvrière en soie puis nourrice. J’ai retrouvé trace du décès d’en enfant en nourrice chez François Brosse, ce qui m’a apporté cette précision sur la profession d’Elisabeth. Claude est le 10ème enfant de la fratrie puisqu’il nait le 13 septembre 1767. Deux autres enfants naîtront après lui.
Acte de baptême du 13 septembre 1767 St Romain en Jarez Loire pour naissance du même jour
Claude Brossy fils légitime de François Brossy, habitant au lieu de Cuers paroisse de St Romain en Jarez et d'Elisabeth Clarard, né cejourd'hui 13ème septembre 1767, a été baptisé ledit jour par moi soussigné dans l'église paroissiale dudit St Romain. Son parrain a été Claude Rivoire, cousin à l'enfant de la paroisse de Larajasse, sa marraine Antoinette Rivoire aussi cousine à l'enfant, susdite paroisse de Larajasse. Le parrain a signé et non la marraine pour ne savoir comme elle a déclaré de ce enquis.
Suit la signature du curé
Ferlay
Je n’ai pas d’élément pour raconter l’enfance, l’adolescence et la vie de jeune adulte dudit Claude. Il a sans doute d’abord aidé son père dans les champs puis il a été placé dans une ferme ou ailleurs, comme cela se faisait souvent avant, les parents ne pouvant pas assumer autant de bouches à nourrir. Souvent les aînés mâles héritaient du domaine familial quand les parents étaient propriétaires et les autres enfants n’avaient que « leurs yeux pour pleurer ». Si un des enfants était plus instruit que les autres, il pouvait finir soit notaire royal, si les parents avaient les moyens de lui payer une charge, soit curé et sinon, il ne restait plus qu’à espérer un beau mariage avec une fille qui aurait une jolie dot à offrir. Quant aux filles, leur seul choix, était soit d’entrer en religion, soit d’épouser un homme qui subviendrait à leurs besoins. La plupart du temps les femmes travaillaient aussi dur que leurs époux car elles s’occupaient de l’entretien du ménage, de la basse-cour, de la traite des vaches, chèvres ou brebis, et elles allaient encore aider leurs époux aux champs quand elles n’exerçaient pas en plus, une activité professionnelle pour mettre du « beurre dans les épinards ». C’est ainsi que l’on retrouve des nourrices ou des ouvrières en soie qui pouvaient travailler à domicile sur de grands métiers à tisser. Ceci n’est qu’un exemple bien entendu pour expliquer la situation des femmes aux siècles précédents, et ceci, quel que soit le milieu socio culturel (paysans, artisans, marchands, ouvriers, etc…).
Pour en revenir à Claude, on le retrouve en janvier 1792, il est âgé d’environ 24 ans, domestique chez Christophe Michal, laboureur de St Romain en, Jarez et il se prépare à épouser Jeanne Jullien, domestique comme lui chez ledit Christophe Michal. Bien évidemment comme la plupart des gens d’alors, et notamment s’ils avaient un minimum de biens et de terre, les deux tourtereaux font rédiger un contrat de mariage par Me Gaultier père, notaire royal en date du 22 décembre 1791. Antoine Jullien, le père de Jeanne, époux de Marie Jeanne Besson, elle-même fille de laboureurs propriétaires, est laboureur, vigneron et forgeur à la Cula, sans doute lui aussi propriétaire de ses terres comme le père de Claude et sachant qu’il vaut « mieux prévenir que guérir », un contrat de mariage est établi, par sécurité tant pour les parents des époux que pour les époux eux même, en cas de litiges éventuels.
Acte de mariage du 10 janvier 1792 St Romain en Jarez Loire
Claude Brossy, domestique de Christophe Michal, laboureur en cette paroisse de St Romain en Jarez, fils légitime de défunt François Brossy et de vivante Elisabeth Clarard, demeurant aussi en cette paroisse, époux d'une part et Jeanne Jullien, aussi domestique du susdit Christophe Michal, fille aussi légitime d'Antoine Jullien, vigneron et de Marie Jeanne Besson, demeurant dans la paroisse de St Genis Terrenoire (La Cula actuellement), épouse d'autre part, ainsi qu'il est plus en long rapporté dans leur contrat de mariage, reçu de Me Gaultier père, notaire royal audit St Romain en date du 22 décembre de l'année dernière (22 décembre 1791), procédant savoir, l'époux des avis en consentement d'Elisabeth Clarard, sa mère, et l'épouse des autorité et conseil d'Antoine Jullien son père, tous présents au contrat, publiés 3 fois (bans?) à la manière accoutumée dans les églises paroissiales de St Genis Terrenoire et de St Romain en Jarez, pour avoir aperçu aucun empêchement, civil ou canonique, vu la remise de la première en date du 8 du mois, au plus bas énoncé, (8 janvier 1792 sans doute) signé Vernay vicaire de St Genis Terrenoire, ont reçu dans la dernière, la bénédiction nuptiale, avec les cérémonies usitées, de moi vicaire desservant d'icelle, soussigné cejourd'hui 10ème janvier 1792, en présence du père de l'épouse, d'Etienne Esterle, de Pierre Jacquemet et de Barthélemy Bonjour, tous trois dudit ST Romain, témoins requis, qui ont signé, excepté Etienne Esterle et les époux qui ont déclaré ne le savoir de ce enquis et sommés,
Suivent les signatures
Jeanne Jullien, son épouse est donc originaire de St Genis Terrenoire, où elle est née le 31 octobre 1766. En réalité elle est née à La Cula mais avant la Révolution cette commune n’existait pas. Les trois lieux-dits principaux de ce qui fait la commune de la Cula étaient désignés comme des hameaux, dépendant de St Genis Terrenoire. Il y avait La Cula (le bourg de La Cula actuellement), Tapigneux et Tarévieux.
Les grands-parents Claude Jullien et Claudine Arod (Aroud) étaient domiciliés à la Chardonnière. Claude était laboureur et vigneron. Il est décédé le 23 juillet 1741 et son épouse Claudine, le 25 décembre 1750.
Pour l’instant je n’ai trouvé que deux enfants nés de l’union de ce couple Jeanne et Antoine Jullien. Ces deux enfants sont mes ancêtres tous les deux, car Jeanne Jullien sosa 133 a épousé André Monteiller sosa 132, ancêtres à la 8ème génération et son frère Antoine Jullien, père de l’épouse de Claude Brosse est mon sosa 130 et sa seconde épouse Marie Jeanne Besson est ma sosa 131, eux aussi ancêtres à la 8ème génération.
Antoine Jullien sosa 130, s’est donc marié deux fois, une première fois avec Etiennette Verpilleux en date du 15 janvier 1760 à St Genis Terrenoire avec qui il a eu au moins 2 enfants avant qu’elle ne décède en 1762, sans doute en mettant au monde ce second enfant. Comme tous les jeunes veufs se retrouvant avec des enfants en bas âge, le temps du deuil est très court puisqu’il s’est remarié le 31 août 1762 avec Marie Jeanne Besson, sosa 131, avec qui il aura au moins 7 enfants dont Jeanne Jullien épouse de Claude Brosse
Jeanne Jullien est la troisième de la fratrie. Elle est née comme dit ci-dessus le 31 octobre 1766.
Acte de baptême du 1er novembre 1766 à St Genis Terrenoire (La Cula) pour naissance du 31 octobre 1766
Jeanne fille d'Antoine Jullien laboureur du lieu de la Chardonnière (la Cula actuellement) paroisse de St Genis Terrenoire et de Marie Jeanne Besson sa femme née hier (31 octobre 1766) a été baptisée par moi soussigné le 1er novembre 1766. Ont été parrain André Monteiller marchand cloutier du lieu de La Cula susdite paroisse et marraine Jeanne Besson, épouse de Philippe Peycelon, laboureur du lieu de Bissieu, paroisse de St Martin la Plaine (actuellement St Joseph). Ledit parrain a signé, non ladite marraine pour ne savoir de ce enquis.
Suivent les signatures
André Monteiller
Sestier ancien curé
Claude Brosse et Jeanne Jullien s’installent à la Laurençonnière, à la Cula, où Claude comme son beau-père devient forgeur, et sans doute vigneron aussi car j’ai remarqué qu’à cette époque, il y avait énormément de forgeurs et de vignerons à La Cula. De leur union sont nés au moins 6 enfants.
1) Antoinette Brosse née le 7 mars 1793 à la Cula qui épousera Julien Mathevon
2) Christophe (dit aussi Christo) Brosse née le 29 avril 1797 à la Cula qui épousera Jeanne Marie Pallandre, le 8 février 1819 à la Cula
3) Florie Brossé née en avril 1798 à la Cula et décédée le 4 janvier 1800 à La Cula
4)Jean Fleury Brosse sosa 32, ancêtre à la 6ème génération, né le 14 juillet 1801, qui se mariera le 27 janvier 1826 toujours à La Cula avec Marie Monteiller sosa 33.
5) et 6) Jean Antoine et son jumeau mort-né, lesquels sont nés le 13 juillet 1809. Jean Antoine, jumeau survivant épousera Antoinette Farre, en date du 1er janvier 1839 à La Cula.
Après une vie sans doute bien remplie car personne ne chômait en ce temps-là, une vie rythmée par les saisons, les naissances, les mariages et les décès, Claude Brosse va s’éteindre à son tour, le 28 juin 1845, âgé de 78 ans, dans son domicile de la Laurençonnière.à la Cula.
Acte de décès du 28 juin 1845 La Cula Loire
Cejourd'hui 28 juin 1845 à 10 heures du matin, devant nous maire et officier de l'état civil de la commune de La Cula, sont comparus Brosse Jean Antoine, âgé de 36 ans et André (patronyme) Jean Claude (prénom) âgé de 37 ans, propriétaires domiciliés audit lieu de La Cula qui nous ont dit que Claude Brosse, père dudit Brosse Jean Antoine âgé de 79 ans, né à St Romain en Jarret (St Romain en Jarez) est décédé le 28 juin à 8 heures du matin dans le domicile de son habitation.
Après nous être assuré du décès ci-dessus déclaré, nous avons rédigé le présent acte dont nous avons donné lecture aux comparants, et que nous avons signé avec eux, le présent acte de ce enquis.
Suivent les signatures
Les déclarants
Jean Antoine Brosse
Jean Claude André
Le Maire
Jacques Fond
Jeanne Jullien ne lui survit que deux ans puisqu’elle décède à son tour le 27 août 1847 dans son domicile de la Laurençonnière comme son époux, avant elle.
Acte de décès du 28 août 1847 La Cula Loire
L'an 1847 et le 28 août à 8 heures du matin, pardevant nous maire officier de l'état-civil de la commune de La Cula, sont comparus, Brosse Christophe, âgé de 52 ans et Brosse Jean Antoine, âgé de 38 ans, tous deux propriétaires cultivateurs, domiciliés au lieu de la Chardonnière, commune de la Cula, fils de la défunte qui nous ont dit que Jeanne Jullien leur mère, âgée de 81 ans, née en cette commune, est décédée le 27 août courant (27 août 1847) à une heure après minuit dans le domicile de son habitation.
(1 heure après minuit, cela fait un décès en date du 28 août en principe).
Après nous être assurés du décès ci-dessus mentionné, nous avons rédigé le présent acte, dont nous avons donné lecture aux comparants qui l'ont signé avec nous, sauf ledit Brosse Christophe qui a déclaré ne le savoir de ce enquis.
Suit la signature du maire
De leur fils Jean Fleury Brosse, sosa 32, naîtront 7 enfants dont le dernier Jean Claude Brosse, sosa 16, sera l’ancêtre de tous les « Brosse », encore porteurs de ce patronyme à la Cula et pour certains autres à St Romain en Jarez, pour un retour aux sources. Eternel clin d’œil du destin, marquant le temps qui passe, et les humains qui s’effacent, génération après génération.
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Tous droits réservés le 1er mai 2021
Viviane B-Brosse alias Sherry-Yanne
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Publié sur mon site « Sherry-Yanne en Poésies » le même jour
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Date de dernière mise à jour : 2021-05-01
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