ANCÊTRES MATERNELS BERTRAND-PISTRE SOSAS 440 ET 441 9ÈME GÉNÉRATION

ANCÊTRES MATERNELS BERTRAND-PISTRE SOSAS 440 ET 441 9^ÈME GÉNÉRATION

Ce couple de sosas est typiquement représentatif d’une déception généalogique. En effet, c’est le couple d’ancêtres qui donne du fil à retordre et nécessite plusieurs semaines à chercher, fouiller, deviner, construire une hypothèse plus ou moins juste avant d’abandonner car il faut admettre à un moment donné qu’on ne trouvera rien de plus.

Pour l’instant je n’ai rencontré ce genre de difficultés qu’avec ma branche maternelle, où je n’ai pu trouver trace réelle et authentique des parents à la 10^ème génération de mes sosas 424, 425, 426, 427, ancêtres de la 9^ème génération. J’ai émis quelques hypothèses pour 3 aïeux 10^ème génération mais pour l’instant je n’ai aucune certitude et cette branche risque de ne pas monter plus haut dans l’arbre.

Malheureusement Jacques Bertrand, sosa 440 et Françoise Pistre (Pitre ou Pytre selon des variantes) font partie de ce « mur » sur lequel tout bon généalogiste (les mauvais aussi) se cassent les dents, malgré tous leurs efforts.

Quand j’ai vu que je n’avais plus aucune piste car les registres paroissiaux (BMS pour Baptêmes, Mariages, Sépultures) numérisés et mis en ligne sur le site des archives départementales n’existaient pas pour la période concernée ou ne mentionnaient pas les personnes recherchées, je suis allée consulter les arbres en ligne sur le site Généanet, au cas où d’autres « généanautes » les ayant comme ancêtres communs, auraient plus de précisions mais hélas, malgré le fait d’avoir peu de pistes, mes trouvailles étaient déjà plus fournies que celles des autres arbres donc je savais pouvoir leur apporter quelques renseignements en plus mais en ce qui me concerne, je ne pouvais rien attendre en retour. J'ai donc laissé tomber pour l'instant en attendant un miracle imprévu et je continue de vérifier, pointer, rechercher tout ce qui concerne mes sosas à la 9ème génération par ordre croissant.

Pour en revenir à mon enquête généalogique et son démarrage, à l'époque, ne sachant pas vraiment par où commencer pour pister Jacques Bertrand et Françoise Pistre son épouse, je suis retournée vérifier les notes que j’avais prises sur la fiche de leur fils Cyprien, mon sosa 220 à la 8^ème génération.

Acte de baptême du 21 juillet 1732 Cuzieu Loire pour naissance le même jour

Cyprien Bertrand, fils naturel et légitime de Jacques Bertrand, laboureur de la paroisse de Cuzieu et de Françoise Pitre sa femme est né le 20ème juillet 1732 et a été baptisé le 21 dudit mois et an que dessus. Son parrain a été Cyprien Robert, laboureur de la paroisse de Rivas et sa marraine Marie Bertrand, soeur dudit baptisé qui ont déclaré ne savoir signer de ces sommé et enquis.

Suit la signature

Berthollet curé de Meylieu

Acte de mariage du 11 janvier 1763 Cuzieu Loire

Cyprien Bertrand, âgé d'environ 28 ans, domestique de Meylieu,(Montrond les Bains actuellement), fils de feu Jacques Bertrand, à son décès granger à Cuzieu et de vivante Françoise Pytre, demeurant audit Cuzieu et Marguerite Berger âgée d'environ 26 ans, domestique à Cuzieu, fille des défunts Jean Berger, à son décès laboureur à Rivas et de Marguerite Grange, après les 3 publications ordinaires, faites sans empêchement et (...) la remise de Mr le Curé de Meylieu, en date du 10 janvier 1763, signé Morel et curé de Meylieu, ont reçu la bénédiction nuptiale le 11ème du même mois et an que dessus (11 janvier 1763).

Présents Claude Fontaney, beau frère de l'épouse, granger à Cuzieu, Françoise Pitre autorisant son fils (...) du présent mariage, Antoine Grange, granger de Cuzieu, oncle de l'épouse et Antoine Fons en tant que (...), François Berger, frère de l'épouse, domestique à Chalain le Comtal, Jean Baptiste Moulin, Claude Barou, tous les deux domestiques à Cuzieu, lesquels témoins, parents, amis et voisins ont déclaré avec lépouse ne savoir signer de ce enquis, et sommés, l'époux a signé avec nous.

Suivent les signatures

Cyprien Bertrand

Beffet curé

L’acte de sépulture de Cyprien n’a aucune importance pour la recherche généalogique de ses parents.

Dans l’acte de baptême de 1732, on apprend, que Jacques Bertrand est laboureur de Cuzieu dans la Loire, et qu’il y est sans doute décédé avant 1763 date à laquelle Cyprien épouse Marguerite Berger. Par contre Françoise Pistre est toujours vivante à ce moment-là.

Pas d’autre solution que de remonter le temps. Je suis partie du mariage en 1763 et j’ai remonté le temps dans le « futur » pour trouver enfin l’acte de décès de Françoise Pistre, lequel acte ne m’a pas appris grand-chose.

Acte de sépulture du 8 janvier 1771 Cuzieu Loire pour décès du 6 janvier 1771

Françoise Pitre, veuve de Jacques Bertrand, laboureur de la paroisse de Cuzieu, âgée d'environ 84 ans, munie des sacrements de l'église, décédée d'avant-hier 6 janvier 1771, a été ensevelie (sous-entendu le 8 janvier 1771) au cimetière dudit lieu par moi curé soussigné, en présence d'Antoine Trouilleux et de Jean Chanavas tireurs de cordes, dudit lieu, lesquels n'ont signé pour ne savoir enquis.

Suit la signature

Durand curé

En ce qui concerne Jacques, je n’avais pas d’autre choix que de chercher entre 1732 et 1763 soit sur une période de 31 ans pour savoir à quel moment, il pouvait être décédé.

J’ai vite découvert le mariage de Marie, sœur et marraine de Cyprien qui épousa Louis Geay en 1739. Jacques et Françoise sont tous deux présents.

Acte de mariage du 26 mai 1739 Cuzieu Loire

Louis Geay, journalier de Cuzieu, veuf, âgé d'environ 30 ans et Marie Bertrand, âgée de 22 ans, fille de Jacques Bertrand, granger audit Cuzieu et de Françoise Pitre, après les 3 publications ordinaires, faites sans empêchement, ont reçu la bénédiction nuptiale le 26 mai 1739. Présents ledit Jacques Bertrand, Benoit Vial habitant audit Cuzieu, Jean Baptiste Peregrin, journalier dudit lieu; Gabriel Vial, aussi habitant, lesquels témoins ont signé, non les autres, ni les parties, pour ne savoir de ce enquis, et sommés,

suivent les signatures

Vial père

Vial fils

Besset curé de Cuzieu

En 1742 Marie aussi fille de Jacques Bertrand et Françoise Pistre épouse Jean-Pierre Meilland à St Cyr les Vignes mais je ne sais pas s’il s’agit de la même Marie devenue veuve ou d’une autre sœur prénommée aussi Marie.

Le 7 janvier 1749 Claude, frère aîné de Cyprien, né en 1722 à Cuzieu, se marie avec Marie Grange et ses deux parents sont présents.

Acte de mariage du 7 janvier 1749 à Cuzieu :

Epoux Claude Bertrand fils de Jacques Bertrand et de Françoise Pitre, tous deux présents ainsi que le frère de l'époux Cyprien âgé de 18 ans et Anthoine Pytre un oncle par alliance de l'époux

Epouse fille de défunt Pierre et de vivante Marguerite Thivel (ou Thinel) prrésente ansi qu'Antoine Grange frère de l'épouse

Concernant ce Claude, j’avais trouvé son acte de baptême qui m’a interpellée car j’ai noté que la marraine Jeanne Pitre était de Meylieu (Montrond les Bains), ce qui pouvait aussi me donner une piste à suivre dans la recherche des « Pistre Pitre ou Pytre ».

Acte de Baptême 13 septembre 1722 Cuzieu pour naissance du même jour

Claude fils naturel et légitime de Jacques Bertrand et de Françoise Pitre, ses père et mère, né le 13ème septembre 1722, a été baptisé le susdit jour et an, par moi soussigné, en l'absence de Mr le Curé de Cuzieur,, vicaire d'Unias.

Son parrain a été Claude Merinieux (Murigneux), laboureur de St Bonnet des Oules, sa marraine Jeanne Pitre demeurant à la paroisse de Meilleux (Meylieux rattaché à Montrond les Bains), qui ont déclaré ne savoir signer de ce enquis, présents Claude Micoulet, François Merinieux, demeurant à St Bonnet des Oules, qui n'ont su signer.

Suit la signature

Bernard vicaire d'Unias

A ce moment de mes recherches je sais que Jacques est vivant le 7 janvier 1749 et décédé le 11 janvier 1763. Il ne me reste plus qu’à continuer à parcourir les registres BMS de Cuzieu.

J’ai enfin trouvé ledit acte de sépulture en date du 17 mars 1749 à Cuzieu.

Acte de sépulture du 17 mars 1749 Cuzieu Loire pour décès du 16 mars 1749

Jacques Bertrand, granger à Cuzieu, âgé d'environ 65 ans, décédé hier (16 mars 1749) a été enterré dans le cimetière de l'église dudit Cuzieu le 17ème mars 1749. Présents Claude Bertrand, son fils, laboureur audit Cuzieu et Jean Baptiste Peregrin, fermier audit lieu qui ont dit ne savoir signer de ce enquis et sommés

Suit la signature

Besset curé

Le fait qu’il soit déclaré âgé d’environ 65 ans, le fait naître environ vers 1684 à Cuzieu ou Rivas. Malheureusement, je n’ai rien trouvé sur les registres de Cuzieu entre 1676 et 1710 et en ce qui concerne Rivas, il n’y a pas de registres en ligne avant 1737.

Sachant qu’un fils est né à Cuzieu en 1722 et que Jacques Bertrand pourrait être né en 1684, j’ai repris tous les registres de Cuzieu, et le 8 novembre 1712, je découvre le mariage de Marie Bertrand et de Barthélémy Perret. Il y est dit qu’était présent Jacques Bertrand, laboureur de Rivas.

Ce n’est qu’une supposition mais je pense que Marie Bertrand est la sœur de Jacques Bertrand, et que s’il était laboureur de Rivas en 1712, il a pu s’y marier avec Françoise Pistre, d’autant plus qu’on trouve énormément de « Pistre » à Rivas lorsqu’on consulte le registre BMS de 1737 (aucun registre avant).

En 1726, je tombe sur un acte que j’ai relu plusieurs fois pour être certaine d’avoir bien compris, lequel acte m’a apporté une précision importante.

Acte de mariage du 15 août 1726 Cuzieu Loire

Aujourd'hui 15ème août 1726, Antoine Vialaton, laboureur de Maraud dans la paroisse de Cuzieu, fils légitime de défunts François Vialaton et de Antoinette Prarond et Jeanne Moyne de Maraud, présente à la paroisse de Cuzieu, fille légitime de défunts Jean Moyne et d'Anne Bastide, ont reçu par moi soussigné, la bénédiction nuptiale (...) et de la remise de Mr le Curé de Rivas du 9 août 1726, signée Ofajolle, pour ladite Jeanne Moyne. A été présent Jacques Bertrand, frère par la mère audit époux, d'Antoine Vialaton cousin germain audit époux et Benoit ....Flory ... ne savoir signer de ce enquis et sommés

Suit la signature

Seuvre ou Leuvre curé de Cuzieu

Quelle joie ! je découvre fortuitement que la mère de Jacques Bertrand se nomme Antoinette Prarond et qu’elle a été mariée deux fois, avec un monsieur Bertrand dont est issu Jacques mon sosa 440 et avec un monsieur François Vialaton (ou Mialaton) dont est issu Antoine époux de Jeanne Moyne.

Le lien fraternel entre Jacques Bertrand et Antoine Vialaton m’a été confirmé lors du décès d’Antoine en 1737.

Acte de sépulture du 30 mars 1737 Rivas Loire pour décès du 29 mars 1737

Antoine Vialaton, âgé d'environ 40 ans, est décédé le 29ème mars 1737, a été enterré le lendemain (30 mars 1737) par moi soussigné curé de cette paroisse de Rivas, dans le cimetière de ladite paroisse, en présence de Jacques Bertrand, son frère utérin, de Gaspard Verd et d'Antoine Vialaton, tireur de cordes, qui ont tous déclaré ne savoir signer enquis.

Suit la signature

Chazot curé

Ps : un frère utérin est un frère par la mère. Lorsque deux frères ont les mêmes parents, ce sont des frères germains, s’ils ne sont frères que par leur mère, ils sont frères utérins et s’ils ne sont frères que par leur père, ils sont frères consanguins.

Lorsque Jeanne Marie fille de Jacques Bertrand et de Françoise Pistre est baptisée en 1728, sa marraine est Jeanne Moyne (femme d'Antoine Malaton ou Vialaton, frère utérin de Jacques Bertraind le père de l'enfant baptisé ainsi qu'il est indiqué sur l'acte de mariage Moyne-Vialeton en 1726 à Cuzieu et sur l'acte de décès dudit Antoine Vialeton en 1737 à Rivas dans la Loire).

Acte de baptême du 19 octobre 1728 Cuzieu Loire pour naissance du même jour

Jeanne Marie, fille naturelle et légitime de Jacques Bertrand, laboureur de cette paroisse et de Françoise Pitre, ses père et mère, née (...) de ce mois, a été baptisée sans l'église de Cuzieu, par moi soussigné, curé d'Unias, ce jourd'hui 19ème octobre 1728. Son parrain a été Jean Baptiste ??? laboureur de St André le Puy, sa marraine Jeanne Moyne, femme d'Antoine Malaton (Vialaton), en présence de Jean Baptiste Pellegrin, Jean Miard, qui ont déclaré ne savoir signer enquis.

Suit la signature du curé

Arrivée à ce point de mon enquête, je résume la situation de ce couple de sosas, notamment pour le cas de Jacques Bertrand car pour Françoise Pistre, c’est compliqué du fait du manque de précision dans les différents actes relevés sur les archives départementales de la Loire.

Jacques Bertrand est fils d'un Monsieur Bertrand dont je n'ai pas trouvé le prénom, ni le mariage mais je sais que la mère se nomme Antoinette Prarond, car au mariage d'Antoine Vialaton (Malaton) avec Jeanne Moyne en 1726 à Cuzieux, il est indiqué que Antoine Vialaton (Malaton) est le fils de François et de Antoinette Prarond et que Jacques Bertrand est son frère par la mère (donc frère utérin. Lors du décès d'Antoine Vialaton (Malaton) en 1737 à Rivas; il est indiqué comme témoin Jacques Bertrand son frère utérin. De plus Jeanne Moyne, épouse d'Antoine Vialaton (Malaton) est la marraine de Jeanne Marie Bertrand fille de Jacques et de Françoise Pistre, en 1728 à Cuzieu.

Je suppose que Marie Bertrand, épouse de Barthélémy Perret est sa soeur car il est présent à des noces le 8 novembre 1712 à Cuzieu et lors de son décès le 26 mai 1713, déclaré comme étant de Rivas. Il est aussi présent lorsque Barthelemy Perret veuf de Marie Bertrand, se remarie avec Marie Vernay le 6 février 1714 à Cuzieu. Il est mentionné comme laboureur de Rivas

J'ai aussi trouvé le mariage d'un Jacques Bertrand, laboureur à Chalain le Comtal qui se marie avec marguerite Champagnon le 12 janvier 1700 à Meylieu (Montrond les Bains) autorisé par son père Jacques Bertrand, laboureur de Cuzieu.

Je pense que Jacques Bertrand fils est le frère de mon sosa 880 dont j'ignore le prénom et que leur père est Jacques Bertrand, encore vivant le 12 janvier 1700 lors du mariage de Jacques Bertrand et Marguerite Compagnon.

Un Jacques Bertrand est parrain de Jacques Perret baptisé le 18 mars 1699 à Cuzieu, fils de Antoine Perret ou Pernet et de Jeanne Planget. Dans cet acte est mentionné aussi Jean Pitre de Bellegarde en Forez.

En 1699, je doute que ce soit mon sosa 440, mais je pense soit à son père, soit à son présumé grand-père.

J'ai aussi trouvé une Jeanne Bertrand qui se marie le 11 mai 1700 à Cuzieu avec Laurent Dumolin, laquelle peut aussi être soeur de mon mystérieux sosa 880.

Il a sans doute dû se marier à Rivas (Loire) avec Françoise Pistre, elle-même originaire (peut-être) de cette paroisse et s'y est installé comme laboureur (ferme de ses beaux-parents?).

Par contre lui et son épouse déménagent sur Cuzieu ensuite puisque à partir de 1722, au moins 6 enfants naissent à Cuzieu.

En ce qui concerne Françoise Pistre (Pitre ou Pytre), elle est sans doute née à Rivas, mariée aussi à Rivas.

Son père est sans doute un frère de Benoit Pistre marié avec Marie Roze, frère de Jeanne Marie Pistre épouse de François Roche, frère de Sixte Pistre époux de Marguerite Jacquet, à moins qu’il ne soit lui-même Benoit ou Sixte.

Sixte et Marguerite Jacquet ont eu plusieurs enfants dont Michel époux d’Antoinette Crozier, Antoinette épouse d’un Monsieur Sauzay, Antoine époux de Jeanne Colombet, François, Benoit. Et inconnu époux d’une dame Caire

Benoit et Marie Roze ont deux enfants Antoine époux d’Anne Lyonnet et Jeanne Marie épouse de Jean Tabouret.

Elle pourrait avoir une soeur Benoite décédée le 10 mars 1649 à Rivas (Loire)

Ce ne sont que des suppositions à vérifier mais ce n'est pas simple car il n'y a pas de registre BMS à Rivas (Loire) avant 1737 et pour Cuzieu, je n'ai rien trouvé sur les registres BMS couvrant la période 1650 à 1750 environ.

C’est très frustrant de ne pas aller plus loin, de ne pas trouver plus d’actes pour étayer mes hypothèses mais il ne faut pas se leurrer. Quand on arrive vers la fin du 17^ème siècle ou début du 18^ème siècle, il y a souvent des lacunes (registres manquants, détruits, partiellement ou intégralement déchirés, illisibles etc) donc il faut savoir refermer cette page de notre histoire et en ouvrir une autre où on aura plus de chances dans nos recherches.

Entre-temps, j’ai trouvé des éléments qui pourraient confirmer la piste d’Antoinette Prarond épouse d’un François Vialaton sur St Bonnet les Oules dans la Loire.

En effet, le 30 juin 1689 François Perrichon, fils d’Antoine Perrichon et d’Agathe Prarond a été baptisé à Saint Bonnet les Oules.

Le parrain est François Vialaton, laboureur de la paroisse de Rivas.

Comme dit ci-dessus François Vialaton est marié avec Antoinette Prarond, donc par déduction, on peut supposer qu’il est l’oncle par alliance du nourrisson et que son épouse Antoinette est la sœur d’Agathe mère de l’enfant baptisé.

J’ai cherché à en savoir plus sur cette Agathe et vu la rédaction de son acte de mariage avec Antoine Perrichon, où ses parents ne sont pas mentionnés, contrairement à son époux, il devait s’agir d’une veuve. Effectivement, lorsqu’un veuf ou une veuve se remarie, dans 8 cas sur 10, on n’indique pas sa filiation.

J’ai observé que des « Merigneux » revenaient souvent dans les actes religieux notamment « Claude » et toujours par supposition, je me suis dit qu’elle était peut-être veuve d’un Monsieur Merigneux.

J’ai donc cherché à en savoir plus et j’ai vu dans les relevés collaboratifs sur le site Généanet qu’un certain Claude Merigneux dit le jeune se marie le 20 mai 1720 avec Claudine Fillon. Claude y est dit fils de feu Jean et de Agathe Prarond.

Tout concordait pour étayer mes déductions généalogiques.

Lorsqu’on relit l’acte de baptême de Claude Bertrand, (voir ci-avant) né en 1722, fils de Jacques Bertrand et de Françoise Pistre, on constate que le parrain est Claude Merigneux.

Lorsqu’on rapproche tous ses faits, tout parait évident.

Jacques Bertrand est fils d’Antoinette Prarond et Claude Merigneux est fils d’Agathe Prarond. Ils sont probablement cousins germains et des liens familiaux les unissent.

Par contre, j’ai parcouru tous les registres en ligne (pour cette période) de St Bonnet Les Oules et je n’ai pas pu avoir plus de renseignements sur Agathe et Antoinette Prarond.

Je n’ai fait qu’un tout petit pas dans cette enquête généalogique et ce petit pas ne m’a pas indiqué de piste pour retrouver mes ancêtres à la 10^ème génération.

Tant pis !

Pour l’instant je remets cette histoire familiale « en sourdine » en espérant pouvoir y donner suite un jour ou l’autre.

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