A LA DÉCOUVERTE DE MES ANCÊTRES MEUNIERS DE LA COISE ET DE LEURS DESCENDANTS

A LA DÉCOUVERTE DE MES ANCÊTRES MEUNIERS DE LA COISE ET DE LEURS DESCENDANTS

A LA DÉCOUVERTE DE MES ANCÊTRES MEUNIERS DE LA COISE ET DE LEURS DESCENDANTS

En référence à l’excellent livre de mon ami Eric MOULIN-ZINUTTI, intitulé « Une balade au pays des meuniers de la Coise », publié en avril 2021 aux éditions CoolLibri.

Meuniers de la coise livre emz bis

Pour information j’ai écrit mon article, pour une partie à travers les renseignements trouvés dans cet ouvrage et pour l’autre partie, en me basant sur ceux de mon arbre généalogique personnel que vous pouvez trouver sur le site GENEANET.

Lorsqu’en début d’année 2021, Eric mon ami généalogiste m’a demandé de lire et corriger éventuellement son tapuscrit (tous les « auteurs », savent qu’à force de se lire et se relire, on n’arrive plus à voir les fautes et autres erreurs qui dénaturent un texte), je ne pensais pas me retrouver sur les traces de certains de mes ancêtres.

Ce livre raconte la « saga » de quatre familles de meuniers de la Coise, en l’occurrence les familles STARON, CLAPEYRON, FAYOLLE et GRATALOUP et leurs domaines ou moulins respectivement nommés « Moulin de la Thivillière » avant de devenir le « Moulin Staron », (famille STARON) « Moulin de la Thiry » (famille CLAPEYRON), « Moulin Fulchiron (famille FAYOLLE) et «  Moulin de l’Espinasse » (famille GRATALOUP).

Deux de ces familles sont des ancêtres dans ma branche maternelle, par les FAYOLLE, par les MOULIN, par les BAILLY, et dans ma famille paternelle par les BERNE.

En effet la lignée descendante des STARON, conduit à mon arrière-grand-mère Antoinette BAILLY (sosa 15), mère de ma grand-mère maternelle, et celle des FAYOLLE, de par ses multiples implexes a donné souche à différentes branches qui descendent notamment jusqu’à mon arrière-grand-père paternel Claude FAYOLLE (sosa 12), père de mon grand-père maternel mais aussi, jusqu’à mon autre arrière-grand-père maternel Jean-Pierre dit Joanny MOULIN (sosa 14), à son épouse Antoinette BAILLY (sosa 15), parents de ma grand-mère maternelle et à Francine BERNE (sosa 9) arrière-grand-mère paternelle, mère de mon grand-père paternel. Pour les CLAPEYRON et les GRATALOUP, même si j’en ai dans mes ascendants, je n’ai pas encore trouvé d’éléments pouvant rattacher ceux évoqués dans cet ouvrage, à ceux faisant partie intégrante de mon arbre généalogique.

En quoi consistait principalement l’activité de ces familles de meuniers qui vivaient près des cours d’eau, afin de pouvoir exercer leur profession ?

Source Eric MOULIN-ZINUTTI (paragraphe littéralement retranscrit à partir de son ouvrage): « La meunerie, artisanat consistant à transformer les céréales en farine figure parmi les activités agro-alimentaires les plus anciennes de l’humanité. Un moulin est à l’origine l’ensemble de deux meules permettant la mouture des céréales. Dès la fin du Xe siècle, l’homme s’attaque à la forêt pour gagner des terres cultivables. La conséquence en est le développement des moulins pour écraser les céréales que l’on produit plus intensément. Les moines, les bénédictins, puis les cisterciens et les seigneurs aménagent biefs et chutes d’eau, et le moindre cours d’eau devient prétexte à faire moudre peu à peu un ou plusieurs moulins. A l’époque de cette grande opération de construction les terres appartiennent aux seigneurs laïcs, aux évêques et autres abbayes. Dès le VIIe siècle, « notre bon roi » Dagobert décide de faire de la mouture un droit féodal : la banalité. Droit qui consiste en le monopole qu’avait un noble d’obliger la population habitant sur son fief d’aller faire moudre son grain dans le moulin banal, d’aller cuire son pain au four banal. Ce droit de ban est à la fois pouvoir de commandement, de justice, et de fiscalité, le seigneur est maître des terres, des hommes, des animaux, mais aussi de l’eau des rivières. La Révolution fera disparaître ce système de banalité et les conflits qu’il générait. Certains moulins, devenus propriété de l’Etat suite à la confiscation des biens de l’église ou de nobles, seront vendus à des particuliers, ou dans bien des cas ils deviendront propriétés de la famille en place, laquelle occupait le moulin depuis des générations. »

Sur les quatre grandes familles de meuniers de la Coise, deux sont des ascendants lointains, en ligne directe, et c’est leur filiation descendante que je relate dans cet article. L’aventure généalogique fait remonter le temps jusqu’au 17ème siècle, pour rencontrer ces aïeux dits « meuniers de la Coise ».

FAMILLE STARON AU « MOULIN DE LA TIVILIÈRE » DIT ENSUITE « MOULIN STARON » A CHAZELLES SUR LYON

A l’origine le hameau de la Tivillière à Chazelles sur Lyon (Loire) donna sans doute son nom à une famille de laboureurs marchands assez aisés, la famille THIVILLIER, lesquels deviendront peut-être les premiers meuniers exploitant le moulin concerné. En 1616, le « Moulin de la Thivilière » est appelé « Moulin de Ravarin » car son nouveau propriétaire est Pierre RAVARIN, marchand de St Symphorien le château (devenu depuis St Symphorien sur Coise) (Rhône).

Pierre STARON (sosa 7880) 13ème génération

En 1616, Pierre STARON, fils de Pierre STARON et de Jeanne GUILLARME (sosas 15760 et 15761) natif de St Médard en Forez (Loire) ou vit la famille STARON depuis des générations, un village où ses frères et sœurs feront souche à leur tour, rachète le moulin de Ravarin à Chazelles sur Lyon à son propriétaire. Il sera le premier meunier du « Moulin Staron ». Il est l’époux d’Antoinette VOSTA (Voute, Vouta en fonction des différentes orthographies), avec lequel il s’est marié après avoir passé un contrat de mariage devant notaire, en date du 11 août 1602. De leur union, sont nés au moins cinq enfants. Le 27 novembre 1617, son épouse Antoinette meurt et comme beaucoup de veufs de cette époque, il s’est remarié quelques semaines ou quelques mois plus tard, avec Benoite MEILLAND (sosa 7881). De cette seconde union, sont nés au moins quatre enfants, dont mon sosa 3940, prénommé Noël. Pierre est sans doute mort vers 1639, après avoir rédigé un testament en date du 11 juin 1639.

C’est Noël enfant du second lit qui est désigné comme héritier universel de son père et à ce titre, il reprend les « rênes » ou plutôt les « ailes » du moulin.

Noël STARON (sosa 3940) 12ème génération

Noël STARON est né le 2 février 1619 à Chazelles sur Lyon, fils aîné du second mariage de son père. Il a épousé Catherine CORDONNIER (sosa 3941), originaire de la paroisse de St Médard.

Staron cordonnier mariage

Ils ont eu au moins douze enfants dont mon sosa 1970 Antoine. Noël était affublé d’un sobriquet bizarre. Il était dit « La Pierre ». Cela lui serait venu d'une terre qu'il exploitait au moulin. Toute sa descendance va porter le même surnom. Noël a continué à faire prospérer le moulin reçu en héritage. Malheureusement, il décède de manière tragique le 9 avril 1663, à Aveizieux (Loire), déclaré « omicidé » sur son acte de sépulture. Pour quelle raison a-t-il été assassiné ? Cela n’est pas indiqué. Comme il s’agissait d’une famille relativement aisée il se pourrait que le vol puisse être le mobile de cet acte meurtrier. Les routes n’étaient pas très sûres avec les malandrins et autres brigands, en quête d’un mauvais coup à faire. Le pauvre n’avait que 44 ans. On peut imaginer que les conséquences de cette mort tragique aient traumatisé son épouse qui ne s’est jamais remariée, malgré les nombreux enfants à élever et notamment le jeune Pierre, fils posthume de Noël, né le 8 mai 1663. Il n’y a aucune certitude concernant la date de décès de Catherine CORDONNIER mais celui-ci a probablement eu lieu avant 1701.

Staron noel acte deces

Son successeur fut son fils Jean Théodore STARON, qui devint le 3ème possesseur du moulin et non Antoine mon sosa 1970, qui lui s’expatria dans une paroisse voisine, à St Médard en Forez (Loire).

L’histoire familiale s’arrête avec Noël STARON puisque la lignée descendante des propriétaires et héritiers successifs du » Moulin Staron » sont des collatéraux, descendants de Jean Théodore, alors que par filiation directe, je descends de son frère Antoine, meunier à St Médard en Forez.

Antoine STARON (sosa 1970) 11ème génération

Antoine STARON est né au moulin Staron, à Chazelles sur Lyon le 3 mars 1655. D’abord laboureur, il va suivre la tradition familiale en devenant meunier au « Moulin Feuillet » à St Médard en Forez (Loire). Il louera ce moulin pour une durée de six ans à Claudine GIRIN, veuve de Pierre DURRET. Le bail est signé par acte notarié en date du 7 octobre 1683, passé par devant Me PUPIER, notaire à Chazelles sur Lyon. Le même jour, il a signé un contrat de mariage avec Jeanne GIRIN (sosa 1971) née le 26 juin 1655 à Chazelles sur Lyon, fille de feu Antoine GIRIN (sosa 3942) et de Benoite MAILLARD (sosa 3943). Le mariage religieux a été célébré le 26 octobre 1683 dans la même paroisse. Le couple a donné naissance à cinq enfants au moins, dont Delphine ma sosa 985. Les deux époux meurent tous les deux en 1709, à quelques jours d’intervalle, Jeanne GIRIN en date du 4 mai et Antoine STARON en date du 10 mai 1709. Ils ont été tous les deux inhumés à St Médard en Forez (Loire).

Delphine STARON (sosa 985) 10ème génération

Delphine STARON est née le 21 janvier 1697 à Chazelles sur Lyon. En date du 27 mai 1721, elle a épousé Louis ODIN à St Denis sur Coise (Loire). Louis est natif de Larajasse (Rhône) où il a vu le jour le 27 janvier 1688. Il exerce les professions de laboureur et tailleur d’habits. Il n’était pas rare autrefois que les gens portent une « double casquette professionnelle » notamment les « paysans » car il fallait vivre aussi en hiver. Ensemble ils vont avoir au moins cinq enfants dont Jean ODIN mon sosa 492. Les deux époux STARON-ODIN meurent à Coise (Rhône), elle le 17 mai 1743 et lui le 3 avril 1756.

Jean ODIN (sosa 492) 9ème génération

Jean ODIN est né le 22 décembre 1725 à Coise (Rhône). Il est cloutier et le 5 février 1755 à St Symphorien (sur Coise) (Rhône), il prend pour épouse Catherine CHANAVAT (sosa 493), née le 22 novembre 1724 à St Symphorien le Château (St Symphorien sur Coise) (Rhône), fille de Jean CHANAVAT (sosa 986) et Jeanne FONTANÈS (Fontanay, Fontaney) (sosa 987). La date de mariage reste à vérifier car il y a un doute avec le 25 février 1754. Les deux époux auront au moins sept enfants dont Jean Marie ODIN sosa 246, avant de s’éteindre à leur tour, à Châtelus (Loire) lui le 25 janvier 1781 et elle le 2 octobre 1782.

Jean Marie ODIN (sosa 246) 8ème génération

Jean Marie ODIN a vu le jour le 4 septembre 1760 à Châtelus (Loire).Lors de ses noces avec Virginie PIÉGAY, en date du 26 novembre 1782 à Châtelus (Loire), il est déclaré dans l’acte qu’il est cloutier, demeurant au lieu des Hayes, paroisse de Chatelus (Loire), fils légitime de défunts Jean Odin et de Catherine Chanavat, à leur décès, demeurant aux mêmes lieu et paroisse. Sa future épouse quant à elle, est déclarée demeurant depuis deux années en la paroisse de Pomeys (Rhône), fille légitime d'André Piégay, journalier, demeurant en la paroisse de Saint André la Côte (Rhône) et de défunte Claudine Grand, son épouse, paroisse où Virginie est née le 2 août 1754. Ils sont parents d’au moins quatre enfants dont ma sosa 123 Claudine ODIN. Lors de leurs décès, ils demeurent à Larajasse (Rhône) où ils meurent tous les deux, Jean Marie en date du 8 septembre 1816 et Virginie devenue veuve, en date du 17 janvier 1834, soit presque 20 ans plus tard.

Claudine ODIN (sosa 123) 7ème génération

Claudine ODIN est née le 11 juillet 1785 à Châtelus (Loire). Le 15 octobre 1808, elle épouse Jean Pierre CHARLES (sosa 122), en la commune dudit Châtelus. L’époux est né le 22 mai 1783 à Larajasse (Rhône), fils de Etienne CHARLES (sosa 244) et Jeanne BADOIL (ou BADOR) (sosa 245). Le patronyme BADOIL-BADOR est assez complexe car c’est souvent la même famille et en fonction des scribes, des paroisses, des communes, le nom évolue. En principe sur Larajasse dans le Rhône c’est BADOR qui serait le plus usité alors qu’aux alentours, ce serait BADOIL. Pour en revenir à ladite Jeanne, elle est déclarée BADOIL sur son acte de baptême et BADOR sur son acte de mariage, ce qui ne simplifie rien. Jean Pierre est cordonnier à Larajasse. De cette union naîtront au moins deux enfants dont Claudine CHARLES ma sosa 61. Le mariage fut assez bref puisque 10 ans plus tard, Jean Pierre décédera le 8 octobre 1818, âgé de 35 ans seulement même si dans l’acte de décès, il est déclaré âgé de 37 ans. Claudine n’avait donc que 33 ans lorsqu’elle s’est retrouvée veuve mais apparemment elle ne se serait pas remariée, car lors de son propre décès en date du 26 janvier 1858, soit pratiquement 40 ans après le décès de son défunt mari, elle est dite veuve CHARLES, décédée au domicile de son gendre Jean Marie BAILLY, lequel fait la déclaration en compagnie de Jean Claude JALABERT fils, ce qui parait surprenant pour une personne qui ne s’est apparemment jamais remariée. Claudine avait 72 ans mais l’acte de décès mentionne l’âge de 75 ans.

Claudine CHARLES (sosa 61) 6ème génération

Elle est née le 19 septembre 1808 à Châtelus (Loire). En 1830 et plus précisément, le 18 février, à Larajasse (Rhône), elle épouse Jean Marie BAILLY (sosa 60), né le 24 avril 1801 à Larajasse (Rhône), fils de Jean BAILLY (sosa 120) et de Jeanne Françoise MOULIN (sosa 121), propriétaire cultivateur à Larajasse.

Au moment de son mariage avec Jean Marie BAILLY, il est indiqué que c'est l'aïeule Virginie PIÉGAY (veuve de Jean Marie ODIN), âgée de 75 ans qui donne son consentement car le père Jean Pierre CHARLES est décédé en 1818 et la mère Claudine ODIN se trouve dans l'impossibilité de manifester sa volonté. Quelles sont les raisons qui nous sont inconnues l'empêchant de faire droit de sa capacité à consentir au mariage de sa fille ? Leur union fut très féconde puisque sont nés au moins neuf enfants, dont Jean Marie Joseph BAILLY, mon sosa 30. Les deux époux se sont suivis dans la mort. En effet  le mari est décédé le 18 septembre 1876 et la femme, dans les trois mois suivants, en date du 2 décembre de la même année.

Jean Marie Joseph BAILLY (sosa 30) 5ème génération

Jean Marie, mon trisaïeul, est né le 25 octobre 1845 à Larajasse (Rhône). A l’âge de 32 ans, il prend pour épouse Claudine GRATALOUP (sosa 31) née le 23 novembre 1855 à St Martin en Haut (Rhône), fille de Simon GRATALOUP (sosa 62) et de Barthélémie MOULIN (sosa 63). Le mariage a lieu le 26 mai 1878, après avoir préalablement passé un contrat de mariage devant notaire, le 11 mai 1878. L’époux est cordonnier au lieu-dit La Mure. Leur union ne fut pas stérile car au moins 13 enfants ont vu le jour au sein de leur foyer dont un bébé né sans vie. Antoinette BAILLY, ma sosa 15 était la deuxième de la fratrie et l’ainée des filles et je pense que la pauvre a du s’occuper de tous ses frères et sœurs. Claudine GRATALOUP est décédée le 18 novembre 1910, et elle n’a pas eu la souffrance de voir son fils Jean Marie, partir à la guerre en 1914-1918, et mourir 6 jours avant l’armistice signé le 11 novembre 1918. Il n’avait que 26 ans. Jean Marie n’a lui non plus, pas su que son fils était mort au combat, puisqu’il est lui-même décédé  le 26 janvier 1916, à l’hospice de Saint Symphorien sur Coise (Rhône).

Antoinette BAILLY (sosa 15) 4ème génération

Antoinette est mon arrière-grand-mère maternelle. Elle a vu le jour à Larajasse, plus précisément à La Mure, en date du 27 octobre 1879. Elle s’est mariée le 22 juin 1906 à St Romain en Jarez (Loire) avec Jean Pierre dit Joanny MOULIN (sosa 14), né le 14 février 1878 à St Romain en Jarez (Loire), fils de Joseph MOULIN (sosa 28) et de Marie FONT (sosa 29). Il est cultivateur, probablement propriétaire de ses terres, et comme pour la majorité des mariages « paysans » un contrat de mariage est établi par devant notaire, le 9 juin 1906. Les noces quant à elles ont eu lieu le 22 juin 1906. Est-ce que les deux familles ont fait connaissance à ce moment, ou se connaissaient-elles avant ? Quoiqu’il en soit Simon, frère aîné d’Antoinette, épousera Jeanne Marie la sœur de Joanny, environ 18 mois plus tard et en 1910, François son autre frère prendra pour épouse Jeanne Marie DORIER, cousine germaine de Joanny et Jeanne Marie MOULIN. Antoinette et Joanny n'eurent qu’une seule enfant, Marie MOULIN ma sosa 7 et grand-mère maternelle. Était-ce par choix ou par fatalité ? Personnellement, je me suis toujours demandé si le fait d’avoir du sans doute s’occuper de sa tribu de frères et de sœurs, ne l’avait pas dégoûtée d’une famille nombreuse. Je n’aurai jamais la réponse. Antoinette est décédée le 3 octobre 1935 et son époux Joanny, après avoir survécu à la guerre de 1914-1918 avec une main mutilée, la rejoindra le 26 octobre 1946.

Je ne m’étendrai pas sur les sosas 7 à la 3ème génération et 3 à la 2ème génération, lesquelles sont ma dite grand-mère Marie MOULIN et ma mère. Onze générations pour l’une et douze pour l’autre, les séparent de leurs ancêtres, Pierre STARON et Benoite MEILLAND, le premier couple de meuniers au « Moulin de la Thivilière », devenu « Moulin Staron ».

FAMILLE FAYOLLE AU « MOULIN FULCHIRON » A COISE

Pour situer ledit « Moulin Fulchiron » à Coise (Rhône), voici ce qui est écrit dans le livre d’Éric MOULIN-ZINUTTI, que je transcris littéralement :

« Le « moulin Fulchiron » est un des hameaux de la commune de Coise. De par la dénomination de ce lieu-dit, il est loisible de penser qu’il y a eu depuis les temps les plus reculés un moulin à cet endroit. D’après plusieurs actes de déclaration de succession, le domaine du moulin, est situé au lieu du moulin fulchiron commune de Coise, avec extension sur celle de Saint Symphorien sur Coise et de Larajasse, composé de moulin à deux tournants, prise d’eau, dépendances, et de bâtiments d’habitations . Le domaine se compose de plusieurs terres et de plusieurs maisons, ces dernières situées à Saint-Symphorien et Larajasse.

La commune de Coise, pour la partie concernant le moulin, faisait partie du mandement  ou seigneurie de Châtelus.

La seigneurie de Châtelus comprenait les paroisses de Châtelus, Saint Denis sur Coise, Grammond, partie de celle de Coise, Larajasse et l’Aubépin, Saint Christo en Jarez, Saint Symphorien sur Coise, Chevrières, Fontanès et Saint Romain en Jarez .

D’abord Châtellenie comtale du Forez, elle avait été vendue en 1513, par Anne de France, belle-mère du Connétable de Bourbon, Comtesse usufruitière, à Claude LAURENCIN, bourgeois de Lyon, et par celui-ci, dans la dernière moitié du XVIe siècle, à François des GOUTTES - lyonnais également - de qui elle passa aux mains de son neveu, autre François des GOUTTES, un mineur sans doute, qui avait pour « légitime administrateur » son père, Jean des GOUTTES.

Par la suite cette seigneurie fut mise aux enchères par autorité de justice, en vertu du testament de défunt François des Gouttes : elle fut alors adjugée à Maître Gaspard BRUYAS, notaire royal et greffier de Châtelus, qui l’achetait pour le compte de Jacques MITTE de Chevrières dit « Jacques de MYOLANS  ».

C’est grâce à deux transactions, retrouvés en préambule au terrier Murignieux, celle du 29 Juin 1580  et celle du 3 Juin 1585 , et du terrier lui-même, que nous retrouvons le premier bénéficiaire du Moulin Fulchiron, appartenant à la famille Fayolle.

Il s’agit du Sire Michel FAYOLLE qui reconnait tenir certains biens en la paroisse de Coise par devant maître MURIGNIEUX notaire de Saint-Symphorien-le-Château le 25 Juin 1587, du Seigneur de Châtelus, Jacques de MYOLANS.».

Michel FAYOLLE dit « Sire » (sosa 3072 et autres numéros sosas en suite d’implexes) 13ème génération

Michel FAYOLLE  épousa Florie DRILLON originaire de Saint Romain en Jarez, sans doute avant 1591. Celle-ci était la fille de François DRILLON  charpentier, et de Jeanne CHAVANNE. La pauvre mourut relativement rapidement en laissant au moins trois enfants à  son époux, en l’occurrence Claude FAYOLLE l’ainé et Claude FAYOLLE le jeune, dit Fulchiron et Jeanne Marie FAYOLLE (dont on ne retrouve pas les actes de naissances, les registres de la paroisse de Coise ne commençant qu’en 1609). Après le décès de sa première épouse (après le 18 février 1601 et au plus tard en 1608) Michel FAYOLLE va convoler en secondes noces, en faisant cette fois ci, une alliance très avantageuse pour le moulin de Coise. En effet il va épouser Marguerite GUICHARD, originaire de Fontanès, et veuve (avec plusieurs enfants), de Michel COUZON, laboureur de Saint Christo en Jarez. Marguerite GUICHARD va donner au moins deux enfants à son époux, tout d’abord, Etienne FAYOLLE né à Coise le 6 août 1609 puis Jean FAYOLLE né à Coise le 13 Octobre 1611.

L’acte de sépulture du 19 août 1627 (Coise) (Rhône) indique : « Le 19ème août 1627, j'ai enterré le Sire Michel Fayolle ». De ses deux unions, Michel FAYOLLE aurait eu au moins 10 enfants dont trois au moins ont fait souche pour le premier mariage et deux, pour les secondes noces.

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Michel FAYOLLE est mon ancêtre par trois des enfants nés de sa première épouse Florie DRILLON mais paradoxalement sa seconde épouse est aussi mon ancêtre par les enfants issus de son premier mariage avec Michel COUZON.

Michel FAYOLLE et Florie DRILLON, sont mes ancêtres à plusieurs reprises, et cette famille fait partie de celles qui ont donné le plus d’implexes dans ma généalogie (ancêtres communs sur plusieurs branches).

En effet leur fille Jeanne Marie FAYOLLE, et son époux François DESVIGNES sont mes sosas 2481 et 2480 (et autres numéros de sosas), (ancêtres de Francine BERNE) leur fils aîné Claude FAYOLLE qui n’héritera pas du Moulin, de par ses deux épouses Claudine COUZON (sosa 1537) et Jeanne TREYNET (sosa 3827) est aussi mon ascendant (sosa 1536 et 3826), transmetteur de la lignée patronymique FAYOLLE (ancêtres de Claude FAYOLLE), et enfin Claude dit Le Jeune dit Fulchiron, (sosa 3612) et son épouse Florie BONNIER (sosa 3613), (ancêtres de Joanny MOULIN) sont aussi mes aïeux. Pour ne pas développer toute la lignée, il apparait que cette fratrie est à multiples reprises, « ancêtre » de Claude FAYOLLE (sosa 12), de Jean Pierre dit Joanny MOULIN (sosa 14), d’Antoinette BAILLY (sosa 15) et de Francine BERNE (sosa 9) et cela complique pas mal le suivi filiatif.

Par association d’idée, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Abraham, (Bible, Genèse) à qui Dieu avait dit qu’il aurait une descendance aussi nombreuse que les étoiles dans le ciel. Bien évidemment, on n’en est pas là mais au vu des nombreux généalogistes sur le site GENEANET, qui ont cet ancêtre dans leur arbre, et en constatant le nombre de fois, où je l’ai moi-même pour « sosa », je me dis que sa descendance constitue vraiment un nombre impressionnant de personnes dans tous les milieux socio-culturels.

Source Eric MOULIN-ZINUTTI : Après la disparition de Michel FAYOLLE, le Moulin Fulchiron est repris en exploitation par son second fils, Claude FAYOLLE « le Jeune », surnommé dans les actes « Fulchiron » né de sa première union. Il est étrange de constater, que la dévolution du moulin ne se soit pas opérée selon les règles du droit d’ainesse qui existait alors à l’époque. En effet, son frère Claude FAYOLLE surnommé dans les actes « l’Ainé » se retire au hameau de Laval, à Coise, peut être atteint d’une infirmité l’empêchant de travailler au moulin ? La chose ne serait pas surprenante, car, plus tard, on retrouve un cas similaire dans cette famille. Quoi qu’il en soit Claude FAYOLLE, l’ainé, sera marchand, il contractera deux unions. La première avec Claudine COUZON, la fille de Marguerite GUICHARD et de son premier conjoint, puis la seconde à Coise le 13 Janvier 1632, avec Jeanne TREYNET. De ses deux unions il aura douze enfants bien comptés, et trouvera le repos éternel dans la même commune le 14 Juillet 1661. Mais avant, il aura eu le temps de marier correctement ses enfants et parfois avec les représentants de familles de meuniers des alentours. Notamment citons l’alliance de sa fille Michelle FAYOLLE et de Jacques DELARIVIÈRE le 24 Novembre 1654  descendant directement du Sire Simon De La Rivière, Meunier de Saint Symphorien sur Coise au XVI siècle.

A titre informatif pour, Eric MOULIN-ZINUTTI, Michel FAYOLLE dit « Sire » serait le fils de Jean FAYOLLE et Jeanne PIPON, pour d’autres « généalogistes » ayant ces ancêtres communs avec moi, les parents seraient un autre Michel FAYOLLE époux de Jeanne THOLLOT. Pour l’instant je n’ai aucune confirmation dans un sens ou dans l’autre, donc je considère que je ne sais pas qui sont ses parents.

Claude FAYOLLE Dit l’Aîné (sosa 1536 et 3826) (11ème et 12ème générations)

Comme indiqué ci-dessus, Claude FAYOLLE dit l’aîné ne reprendra pas le flambeau de la meunerie et sera marchand à Coise, un statut social fort honorable. C’est un propriétaire important qui a acheté certains domaines et en a hérité d'autres de son père Michel FAYOLLE (contrats de mariages mentionnés par Eric MOULIN-ZINUTTI). Il est mon ancêtre en filiation directe par ses deux mariages. Par son union avec Claudine COUZON, il est l’ancêtre patronymique des FAYOLLE à la 11ème génération (pour moi) et par son union avec Jeanne TREYNET, il est l’ancêtre à la 12ème génération (pour moi), par Françoise GIRAUD, la grand-mère de mon arrière-grand-père Joanny MOULIN. Il est sans doute né vers 1595, fils de Florie DRILLON, première épouse de Michel « Sire » FAYOLLE. Il épouse en premières noces Claudine COUZON (sosa 1537) puis veuf, il se remarie le 13 janvier 1632 avec Jeanne TREYNET (sosa 3827).De ses deux unions, il a eu au moins une vingtaine d’enfants dont mes ancêtres Etienne FAYOLLE (sosa 768) et Colombe FAYOLLE (sosa 1913). Il est inhumé le 14 juillet 1661 à Coise, sans doute décédé du même jour ou de la veille.

Fayolle claude et treynet jeanne 6 janvier 1632 bis

Etienne FAYOLLE est l’ascendant lointain de mon arrière-grand-père maternel Claude FAYOLLE (sosa 12) et Colombe FAYOLLE, sa sœur consanguine est l’ascendante lointaine de mon autre arrière-grand-père maternel Joanny MOULIN (sosa 14).

Comme il serait trop long pour moi de reprendre la filiation descendante des uns et des autres, je vais m’en tenir à la filiation patronymique des FAYOLLE, en l’occurrence la descendance d’Etienne FAYOLLE (sosa 768).

Etienne FAYOLLE (sosa 768) 10ème génération

Etienne FAYOLLE, baptisé le 17 décembre 1628 à Coise (Rhône), serait probablement né le même jour. Il épouse Claudine RIVOLIER (Rivoulier) (sosa 769) le 21 juin 1667 à Coise. Cette dernière, native de Saint Médard en Forez (Loire) est la fille de Jean RIVOLIER (Rivoulier) (sosa 1538) et de Jeanne GUILLARME (sosa 1539). Leur union sera fertile puisqu’ils auront au moins onze enfants dont Jean FAYOLLE mon sosa 384. Les deux époux partent sans doute s’installer à Fontanès (Loire), village où ils vont décéder et où ils seront inhumés, lui en date du 2 juin 1709, décédé de la veille et sa veuve Claudine, quelques années plus tard, le 12 septembre 1728.

Fayolle etienne sosa 768 deces 1er juin 1709 a fontanes photo 0121 geneagier

Jean FAYOLLE (sosa 384) 9ème génération

Jean FAYOLLE est bien mon sosa 384, car lors de son décès son fils Léonard (sosa 192) est déclarant avec son frère Etienne mais en dehors de cela, je ne sais pas grand-chose car le registre de Fontanès (Loire) pour la période concernée est absent ou incomplet. L’acte de naissance est sans doute à Fontanès mais le registre BMS de 1654-1726 est incomplet, pages arrachées ou mélangées. Il n'y a aucune possibilité de vérifier une éventuelle date de naissance. Certains généalogistes citent la date du 11 janvier 1704 pour un contrat de mariage établi chez Me PERRUSSEL à St Christo en Jarez (Loire) ce qui sous-entend un mariage dans les jours ou semaines suivantes mais aucune certitude pour les raisons évoquées ci-dessus. On peut juste affirmer qu’il épouse Jeanne MAISONNETTE (sosa 385) fille de Léonard MAISONNETTE (sosa 770) et de Françoise ROUSSET (sosa 771), et qu’ils auront au moins huit enfants ensemble dont ledit Léonard FAYOLLE (sosa 192). Lors de son décès à St Christo en Jarez (Loire) en date du 17 octobre 1746, il est déclaré âgé d’environ 80 ans, ce qui le ferait naître vers 1666 mais je n’ai pas pu trouver la confirmation de cette date, et c’est la même chose pour son épouse sans doute née elle aussi à Fontanès (Loire) vers 1678 car elle est déclarée âgée d’environ 75 ans lors de son décès, à St Christo en Jarez, le 17 avril 1753.

Léonard FAYOLLE (sosa 192) 8ème génération

Léonard FAYOLLE est né et a été baptisé le 4 septembre 1714 à St Heand (Loire). En 1746, le 21 février, il est laboureur et demeure avec ses parents à St Christo en Jarez (Loire) où il célèbre ses noces avec Claudine GEAY, (sosa 193) de la même paroisse que son fiancé, née le 18 novembre 1715, fille de Jean Baptiste GEAY (sosa 386) laboureur et de défunte Pierrette MAZENCIEUX (sosa 387). Ils vont rester mariés 25 ans, jusqu’au décès de Claudine et auront au moins huit enfants ensemble dont Jean Joseph FAYOLLE, mon sosa 96. Comme dit ci-avant Claudine décède le 19 décembre 1771 et Léonard la suit de peu, puisqu’il meurt à son tour le 27 janvier 1772. Ils n’avaient que 56 et 57 ans, ce qui est bien jeune pour mourir, même si autrefois, les gens vivaient moins longtemps que maintenant.

Jean Joseph FAYOLLE (sosa 96) 7ème génération

Jean Joseph FAYOLLE est né le 20 avril 1751 à St Christo en Jarez (Loire). Un an après le décès de ses parents, le 26 janvier 1773, il prend pour épouse, Jeanne DUMAS (sosa 97) née le 28 juin 1749 à St Christo, fille des défunts Antoine DUMAS (sosa 194) et Jeanne Marie BONNIER (sosa 195). Cette branche est source d’implexes (ancêtres communs à plusieurs branches), notamment avec les familles VILLEMAGNE de St Héand, autres aïeux. Ce couple passe contrat de mariage le 9 janvier 1773, comme cela se faisait très souvent pour les mariages des gens de la Terre, laquelle avait alors, une valeur, qui s’est perdue au fil du temps. Leur union sera prolifique puisqu’ils auront au moins dix enfants dont Jean FAYOLLE mon sosa 48. Il est laboureur au lieu de Raimond à St Christo. Ils vivent ensemble 35 ans puis la pauvre Jeanne décède le 25 avril 1808 à St Christo. Jean Joseph lui survit 15 ans puis il meurt à son tour le 15 mai 1823 toujours à St Christo. Ils ont sans douté été inhumés dans le cimetière paroissial.

Jean FAYOLLE (sosa 48) 6ème génération

Jean FAYOLLE est né le 20 mars 1785 à St Christo en Jarez (Loire). Un an après le décès de sa mère, le 27 avril 1809, il épouse dans sa paroisse de St Christo, Marie Claudine MEILLIER (sosa 49), née le 7 décembre 1789 à St Christo, fille d’Etienne MEILLIER (sosa 98) et de Louise PIÉGAY (sosa 99). L’époux est laboureur et l’épouse ménagère, comme cela se disait autrefois. Mais chez les épouses d’agriculteurs, le travail ne s’arrête pas aux tâches ménagères. Elles doivent en plus aider à la ferme, s’occuper de la basse-cour, traire les vaches, les brebis ou les chèvres et bien sûr, aider aux champs (cueillettes, foin, moisson). Les pauvres n’avaient pas le temps de s’ennuyer, sachant qu’en plus, elles mettaient des enfants au monde, tous les ans ou au mieux tous les deux ans ; ce qui fait que souvent elles mourraient relativement jeunes. Le couple aura au moins 5 enfants dont Gaspard FAYOLLE, mon sosa 24. Les deux époux mourront à St Christo, Marie Claudine, le 26 janvier 1831, âgée de seulement 41 ans et Jean, beaucoup plus tard, puisqu’il va lui survivre 34 ans, avant de s’éteindre le 3 février 1865.

Pour anecdote ce couple m’a aussi interpellée car deux dates anniversaires sont des dates qui me touchent personnellement. Il y a parfois des coïncidences, qui ne sont que la conséquence de la loi des probabilités.

Gaspard FAYOLLE (sosa 24) 5ème génération

Gaspard FAYOLLE, mon trisaïeul est né le 15 octobre 1826 à St Christo en Jarez (Loire). Laboureur agriculteur comme son père, arrivé à l’âge adulte, il épouse Marie Claudine GIRAUD (sosa 25), née le 28 septembre 1827 à Fontanès (Loire) fille de Etienne  GIRAUD (sosa 50) et de Jeanne Marie VILLEMAGNE (sosa 51). Leurs noces ont été célébrées le 28 janvier 1852, après avoir fait établir un contrat de mariage par devant notaire, le 14 janvier 1852. Leur union fut vraiment fertile puisque ensemble ils auront au moins dix enfants, dix fils, dont neuf feront souche. De ces dix enfants, descendent tous les FAYOLLE de St Romain en Jarez (Loire) et l’un d’eux fut Claude FAYOLLE, mon arrière-grand-père maternel et sosa 12. Marie Claudine et Gaspard sont tous les deux décédés à St Christo, l’épouse en date du 6 février 1891, et l’époux, presque six ans plus tard, le 29 novembre 1897.

Claude FAYOLLE (sosa 12) 4ème génération

Claude FAYOLLE est mon arrière-grand-père maternel. Lui aussi est né à St Christo en Jarez (Loire) le 10 juin 1860. Il exerce la profession d’agriculteur et se marie le 26 novembre 1884 à St Christo en Jarez avec Anne Marie GALLAND de Sorbiers (Loire). De cette union sont nés au moins trois enfants mais le dernier accouchement en mars 1890 fut sans doute fatal tant à la mère qu’à l’enfant puisque les deux moururent, la mère en avril et le bébé en mai de l’année 1890. Quelques mois plus tard, le 28 janvier 1891, à Aveizieux (Loire) il convola en secondes noces avec Marie Anne ROMAIN (sosa 13) après avoir passé contrat devant notaire, le 15 janvier 1891. Leur union fut certes fertile puisqu’ils eurent au moins neuf enfants mais la malchance les poursuivit puisque seuls deux enfants survécurent dont Albert FAYOLLE mon grand-père maternel et sosa 6. Les temps étant durs et l’ère industrielle en plein essor, la famille FAYOLLE déménagea pour St Chamond (Loire) où Claude se mit à travailler dans une usine et je pense que Marie Anne devait sans doute faire des ménages ou des petits boulots pour survivre. Claude mourut le 18 mai 1912, âgé de 51 ans et deux ans plus tard, toujours à St Chamond, Marie Anne sa veuve se remaria à son tour. Elle mourut dans cette ville le 29 octobre 1929, à l’âge de 61 ans. C’est le seul couple de mes grands-parents dont j’ignore l’emplacement de leur sépulture, malgré mes recherches dans le grand cimetière de St Chamond, et ceux d’Aveizieux et de St Christo en Jarez.

Les deux enfants survivants nés de sa première union avec Anne Marie GALLAND, devenus adultes, partirent s’installer dans le midi et j’ignorais même leur existence jusqu’à ce que je fasse de la généalogie.

Pour en revenir aux meuniers de la Coise et notamment au moulin Fulchiron, Claude FAYOLLE le Jeune dit Fulchiron (sosa 3612) est celui qui héritera du moulin au décès de son père et c’est donc sa descendance que je vais énoncer ci-après, jusqu’à mon arrière-grand-père maternel Jean Pierre dit Joanny MOULIN (sosa 14).

Source Eric MOULIN ZINUTTI  (paragraphe littéralement transcrit)

« Claude FAYOLLE et Claudine BONNIER, Meuniers au Moulin FULCHIRON

Le possesseur à la seconde génération du moulin, Claude FAYOLLE, « le jeune » va épouser avant 1630, Fleurie BONNIER , fille d’Antoine du lieu d’ Arfeuilles à Coise. La famille Bonnier est assez complexe à « généalogifier ». Il semblerait qu’il existât deux branches, l’une à Coise, l’autre à Saint Christo en Jarez – au Moulin-Guichard -dont les membres sont aussi meuniers. L’une ou l’autre compte aussi des représentants à Châtelus. Six enfants naitront au moulin Fulchiron du couple FAYOLLE/BONNIER à savoir : Marguerite (10 Janvier 1631), Claude (23 Octobre 1632), Jeanne (6 Avril 1636), Louise et Flory (13 Janvier 1643), et Claude (10 Septembre 1646). On ne retrouve pas grand-chose du destin de ses enfants, simplement l’acte de mariage et la postérité du futur possesseur du moulin, Claude FAYOLLE (l’ancien) marié le même jour que sa sœur ainée. Fleurie BONNIER décède au Moulin Fulchiron le 13 Février 1662, son époux lui survivra, il ne rendra son âme à Dieu que le 23 Novembre 1679, à l’âge de 80 ans. Ils seront enterrés tous deux en leur chapelle en l’église de Coise, vis-à-vis de la chapelle de la Sainte-Vierge. »

Claude FAYOLLE le Jeune dit Fulchiron (sosa 3612) (12ème génération)

Claude FAYOLLE Le Jeune, mon lointain ancêtre meunier, tout comme son frère Claude L’Aîné (sosa 1536 entre autres numéros de sosas) est le fils de Michel « Sire » FAYOLLE et de Florie DRILLON, laquelle est sans doute décédée entre 1601 et 1608. On peut situer sa naissance avant 1600, notamment en 1599 puisqu’il est âgé d’environ 80 ans lors de son décès en 1679. En 1626 sans doute, à Coise (Rhône) il épouse Florie (ou Fleurie) BONNIER (sosa 3613).Pour les parents de Florie, je n’ai pas de certitude donc je ne relate aucune filiation tant que je n’ai pas plus avancé. Ce couple aura au moins six ou sept enfants dont Claude FAYOLLE dit L’Ancien, mon sosa 1806. Florie meurt le 13 février 1662. Son époux lui survécutt 17 ans avant de décéder à son tour le 23 novembre 1679 à Coise.

Source Eric MOULIN-ZINUTTI : « L’année 1679, inaugure, donc, l’arrivée d’un nouveau Fayolle, à la tête du moulin Fulchiron. Il s’agit de Claude FAYOLLE, surnommé dans les actes de la paroisse de Coise, par distinction avec son fils « l’ancien ». Il sera conjoint par mariage, le 2 Février 1661 (en même temps que sa sœur Marguerite), avec Antoinette JABOULAY de la paroisse de Saint Christo en Jarez, remise sera d’ailleurs donnée par le Curé de Coise, pour que Claude et Marguerite FAYOLLE puissent épouser à Saint Christo, Antoinette et Jacques JABOULAY »

Fayolle claude et jaboulay antoinette remise 2 fevrier idem pour fayolle marguerite et jaboulay jacques

Claude FAYOLLE L’Ancien ou Le Vieux dit « Fulchiron » (sosa 1806) (11ème génération)

Claude FAYOLLE est né le 23 octobre 1632 à Coise (Rhône) et plus exactement à St Etienne de Coise. Il est marchand comme son oncle Claude l’Aîné et meunier au moulin Fulchiron comme son père Claude Le Jeune. Le 2 février 1661, à St Christo en Jarez (Loire) il épouse Antoinette JABOULAY (sosa 1807), née le 6 février 1642 audit St Christo, probablement fille de Jacques JABOULAY (sosa 3614) et de Claudine BARCET ou BARCEL (sosa 3615).

Fayolle claude et jaboulay antoinette sosas 1806 1807 mariage 1661 coise bis

Ils auront au moins huit enfants dont Marguerite FAYOLLE ma sosa 903. Antoinette est décédée le 25 juillet 1710 à Coise et Claude son époux va la suivre dans la mort le 11 janvier 1715, à l’âge vénérable pour l’époque de 82 ans.

Fayolle claude sosa 3812 deces bis

L’héritier du Moulin Fulchiron sera son fils Claude FAYOLLE en tant qu’héritier mâle et de ce fait, la lignée des meuniers de la Coise s’interrompt, puisque Marguerite, sœur du nouveau meunier, prend un nouveau chemin, en épousant Cyprien VIRICEL (ou VIRISSEL) de Grammond (Loire).

Il est à noter que leur arrière-petite-fille Etiennette FAYOLLE, fille d’Antoine FAYOLLE et de Jeanne Marie BESSON, possesseurs du moulin Fulchiron en 1759, épousera Etienne FONT, fils de Barthélemy FONT et Jeanne DUPORT (sosas 320 et 321) et qu’Etienne FONT héritier universel de son père dut s’acquitter de diverses charges, dont celles notamment d’indemniser ses frères et sœurs (soulte). Jean Baptiste FONT (sosa 160) et Jeanne FONT sa sœur épouse GUILLERMET recevront chacun la somme de 900 livres, ce qui correspond à 15779 euros. Ce genre de détails permet de situer la condition sociale de nos ancêtres, et confirme que les unions étaient faites en considération du statut et du patrimoine des familles des époux.

Source Eric MOULIN ZINUTTI : «  On ne retrouve pas l’acte de mariage de Marguerite Fayolle et de Cyprien VIRISSEL. Seul, se retrouve et c’est là, une chose importante, son contrat de mariage passé par devant Maître PERRUSSEL, notaire de Saint Christo en Jarez le 17 Janvier 1697. A l’occasion, de cette convention matrimoniale, interviennent à l’acte, Claude Fayolle le jeune, et Claude Fayolle l’aîné, le père et le fils qui donnent de concert à la future épouse la somme 1050 livres de dot. Encore une somme d’argent conséquente, qui traduit s’il le faut l’embourgeoisement de cette famille Fayolle. Marguerite et son époux fixèrent leur résidence en la commune de Gramond, et c’est en cette commune que l’on retrouve le décès de Marguerite le 23 Juin 1715. Son époux convolera en secondes noces et ne trouvera le repos éternel qu’en 1739 ».

A titre informatif, 1050 livres de 1697, correspondent à 31269 euros, ce qui n’est pas rien, sachant que les époux ont alloti chacun de leurs enfants, et notamment en fournissant une dot pour le mariage des filles.

Marguerite FAYOLLE (sosa 903) 10ème génération

Marguerite FAYOLLE est née le 3 avril 1678 à Coise (Rhône). En janvier 1797, à Coise, sans doute, elle épouse Cyprien VIRICEL (ou VIRISSEL) (sosa 902), né à Grammond (Loire) le 26 avril 1672, fils de Jacques VIRICEL (ou VIRISSEL) (sosa 1804) et de benoite FORISSIER (ou FAURISSIER) (sosa 1805). Cyprien est laboureur au Villard à Grammond. Ils auront au moins trois enfants dont Marie ma sosa 451. La pauvre Marguerite meurt le 23 juin 1715 à Grammond. Elle n’avait que 37 ans. C’était bien souvent le sort cruel des femmes qui mourraient relativement jeunes, soit de la fièvre puerpérale, soit d’épuisement entre grossesses à répétition et usure de la vie. Son époux reprend femme, même pas 3 mois après le décès de Marguerite. Il convole en secondes noces le 17 septembre 1715  Grammond avec Jeanne FAYET, avec laquelle, il aura au moins encore neuf autres enfants. Cyprien s’éteint le 14 juin 1739 à Grammond.

Fayolle marguerite sosa 903 nee en 1678 coise bis

Marie VIRICEL (ou VIRISSEL) (sosa 451) 9ème génération

Marie VIRICEL (ou VIRISSEL) a été baptisée le 5 août 1697, à Grammond (Loire) sans doute née le même jour. Elle quitte Grammond pour se marier à Châtelus (Loire) le 11 janvier 1723, avec Laurent DESVIGNES (sosa 450), laboureur, né à Châtelus le 9 février 1694, fils de Antoine DESVIGNES (sosa 900) et de Marie FAYOLLE dit MOULIN (sosa 901). Lors de son mariage sa mère est dite Marie MOULIN mais en fait ladite Marie descend elle aussi d’une lignée de FAYOLLE (voir explication ci-après). Les jeunes époux ont auparavant signé un contrat de mariage par-devant notaire en date du 5 décembre 1722. Ils auront au moins trois enfants, dont Claudine DESVIGNES, ma sosa 225. Laurent meurt à Châtelus le 18 octobre 1745, âgé de 51 ans et son épouse le rejoint quelques années plus tard, le 15 juillet 1754, âgée quant à elle de 56 ans.

A l’origine, fin du 16ème et début du 17ème siècle, il existe un couple Jean FAYOLLE et Benoite MOULIN (sosas 7208 et 7209). Lui est laboureur au Mazel, paroisse de Larajasse (Rhône). Pour le différencier des autres Jean FAYOLLE, il est affublé du nom de son épouse en plus du sien et il devient Jean FAYOLLE dit MOULIN et sa descendance continue à se nommer ainsi. Par contre, en changeant de paroisse, pour certains des descendants, le nom originel FAYOLLE a été effacé pour ne conserver que celui de MOULIN qui est devenu ensuite leur patronyme usuel, ce qui n’est pas simple pour se retrouver. Personnellement j’ai gardé la graphie FAYOLLE dit MOULIN pour tous les descendants, pour être sûre de bien poursuivre la bonne lignée filiative.

Claudine DESVIGNES (sosa 225) (8ème génération)

Claudine DESVIGNES est née le 7 décembre 1726 à Châtelus (Loire). Le 18 septembre 1759, elle unit sa destinée à celle de Jean Antoine MOULIN (sosa 224), laboureur de Larajasse, né dans cette paroisse le 10 avril 1731, fils de Antoine MOULIN (sosa 448) et de Antoinette BAZIN (ou BAZAIN) (sosa 449). La promise va avoir 33 ans, ce qui en fait une « vieille fille » pour l’époque (je n’ai trouvé aucune trace d’un précédent mariage suivi d’un veuvage) et le promis est plus jeune de cinq ans. Les deux fiancés se marient à Larajasse, où ils doivent dans un premier temps s’établir, avant de retourner s’installer à Châtelus. Ils auront au moins trois enfants dont André MOULIN, mon sosa 112. Les deux époux meurent tous les deux à Châtelus, Jean Antoine en date du 18 mars 1796, âgé de 64 ans et Claudine, dix ans plus tard, le 26 décembre 1806, à l’âge respectable de 80 ans.

André MOULIN (sosa 112) 7ème génération)

André MOULIN est né le 14 janvier 1764 à Larajasse (Rhône) mais il vit à Châtelus (Loire) où il est laboureur, lors de son premier mariage avec Jeanne Marie MILLAN (MILLAND MILLANT), le 20 janvier 1800. Ils auront au moins trois enfants, avant que Jeanne Marie ne meurt le 14 novembre 1807 à St Romain en Jarez (Loire) lui laissant des enfants en bas âge. Bien évidemment André n’est pas resté veuf puisque six mois plus tard, il se remariait avec Jeanne Marie RELAVE (sosa 113) née audit St Romain le 21 février 1776, fille d’Antoine RELAVE, (sosa 226) décédé 2 semaines après sa naissance et de Jeanne Marie JABOULAY (Jabouley) (sosa 227). Les noces eurent lieu le 10 mai 1808 à St Romain. Lors de son second mariage André est ouvrier maçon. Ils auront au moins trois enfants dont Joseph MOULIN mon sosa 56 né en 1814 et Joseph MOULIN son frère aîné né en 1809, qui lui s’établira à St Maurice sur Dargoire (Rhône) et y fera souche. Les deux époux sont décédés à St Romain, lui le 17 février 1841 et elle le 2 avril 1853.

Joseph MOULIN (sosa 56) 6ème génération

Joseph moulin nait le 20 avril 1814 au Crêtelet à St Romain en Jarez (Loire). Il est en principe le dernier de la fratrie car je n’ai pas trouvé d’autres enfants à ce jour. Il est laboureur (ou agriculteur) au Crêtelet. Lorsqu’il se marie le 15 janvier 1851, il n’est plus un perdreau de l’année puisqu’il a déjà 36 ans et que sa future épouse Jeanne FAYET (ou FAHI) (sosa 57) a elle aussi fêté Ste Catherine depuis huit ans. Jeanne est née le 29 décembre 1817 à St Etienne de Coise (Coise actuellement dans le Rhône), fille de André FAYET (sosa 114) et de Jeanne Marie LORNAGE (sosa 115). Ensemble ils auront au moins six enfants dont l’aîné Joseph MOULIN est mon sosa 28 et le plus jeune Jean Pierre MOULIN est le grand-père de l’actuel MOULIN demeurant au Crêtelet. Les deux époux meurent tous les deux à St Romain, Joseph en date du 6 février 1872, âgé de 58 ans et Jeanne, lui survivra 26 ans, puisqu’elle mourra le 16 février 1898, à l’âge de 80 ans, ce qui laisse entendre que c’était une femme de constitution robuste pour son époque.

Joseph MOULIN (sosa 28) 5ème génération

Joseph MOULIN est mon trisaïeul maternel. Comme son père il est né au Crêtelet ; le 30 janvier 1852. Il suit les traces de son père puisqu’il est lui aussi laboureur d’abord au Crêtelet puis au Drevet et enfin à Montsibert, sans doute après le décès de son beau-père. En effet le 10 janvier 1877, il épouse Marie FONT (sosa 29), née le 28 avril 1859, fille de Jean Pierre FONT (sosa 40 et 58) et de Françoise GIRAUD (sosa 59). Elle est aussi la sœur consanguine de Jean Baptiste FONT mon sosa 20. Bien évidemment un contrat de mariage a été reçu préalablement par un notaire. La pauvre Marie n’aura pas de chance car sur ses six enfants, trois vont mourir en bas âge et elle-même meurt le 31 aoüt 1887, soit 7 jours après avoir accouché de son dernier né, lequel pauvre petit, ne lui survivra qu’un mois. Elle n’avait que 28 ans lors de son décès. Il est mentionné que les époux vivent au Drevet à la mort de Marie. Malgré les trois enfants à sa charge, Joseph ne se remaria pas. Par fidélité envers son épouse trépassée ? ou pour d’autres raisons ? Nul ne le saura sans doute jamais. En tout cas Joseph vécut jusqu’à l’âge de 85 ans et ne mourut que le 16 avril 1937, soit 50 ans plus tard, 50 ans de veuvage. Sur son acte de décès, il n’est mentionné aucune autre épouse et il est déclaré décédé à Montsibert, veuf de Marie FONT. A quelques mois près, il aurait pu connaître ma mère, sa dernière arrière-petite-fille.

Jean Pierre MOULIN dit Joanny (sosa 14) 4ème génération

Jean Pierre MOULIN dit Joanny est mon arrière-grand-père maternel, le père de ma grand-mère maternelle. Il est né le 14 février 1878 à St Romain en Jarez (Loire), au Crêtelet, mais lorsqu’il se marie le 22 juin 1906, il réside avec son père à Montsibert. Ce jour-là il épouse à St Romain, Antoinette BAILLY (sosa 15) née le 27 octobre 1879 à Larajasse (Rhône), fille de Jean Marie Joseph BAILLY (sosa 30) et Claudine GRATALOUP (sosa 31). Comme Joanny est cultivateur, et sans doute propriétaire des terres héritées de sa mère,  il sera établi un contrat de mariage par devant notaire, le 9 juin 1906. Est-ce que les deux familles ont fait connaissance à ce moment, ou se connaissaient-elles avant ? Quoiqu’il en soit Simon, frère aîné d’Antoinette, épousera Jeanne Marie la sœur de Joanny, environ 18 mois plus tard et en 1910, François son autre frère prendra pour épouse Jeanne Marie DORIER, cousine germaine de Joanny et Jeanne Marie MOULIN. Antoinette et Joanny n'eurent qu’une seule enfant, Marie ma sosa 7 et grand-mère maternelle. Était-ce par choix ou par fatalité ? Personnellement, je me suis toujours demandé si le fait d’avoir du sans doute s’occuper de sa tribu de frères et de sœurs, ne l’avait pas dégoûtée d’une famille nombreuse. Je n’aurai jamais la réponse. Antoinette est décédée le 3 octobre 1935 et son époux Joanny, après avoir survécu à la guerre de 1914-1918 avec une main mutilée, la rejoindra le 26 octobre 1946.

Comme je viens de le relater Michel « Sire » FAYOLLE (sosa 3072 et autres) est mon ascendant par ses deux fils Claude FAYOLLE  l’Ainé (sosa 1536 et autres) et Claude FAYOLLE le Jeune dit Fulchiron (sosa 3612) (familles FAYOLLE et MOULIN) mais sa fille Jeanne Marie FAYOLLE (sosa 2481 et autres) est l’ancêtre à multiples reprises des familles BAILLY, MOULIN via mes sosas 14 et 15 mais aussi de la famille BERNE par Pierre BERNE (sosa 18) et Marie BOUTEILLE (sosa 19) les parents de mon arrière-grand-mère paternelle Francine BERNE (sosa 9), et par Jeanne Marie Pierrette BERNE (sosa 21 et soeur de Pierre sosa 18), mère de Jean Pierre FONT mon arrière-grand-père paternel (sosa 10) ce qui induit que les FAYOLLE meuniers de la Coise sont les ascendants directs de mes branches paternelle et maternelle en l’occurrence, des familles BROSSE, FONT, FAYOLLE et MOULIN.

Si vous avez suivi mon article depuis le début, vous aurez fait le constat que les deux époux sosas 14 et 15 descendent tous les deux d’une lignée de meuniers de la Coise, Antoinette est une lointaine descendante des STARON, meuniers à Chazelles sur Lyon (Loire) et Joanny est un lointain descendant des FAYOLLE, meuniers à Coise (Rhône). Leur fille, ma grand-mère maternelle (sosa 7) sera l’épouse d’Albert FAYOLLE mon grand-père maternel (sosa 6) qui était lui aussi un lointain descendant de ladite famille FAYOLLE, ces deux familles faisant partie des quatre familles de meuniers, qui ont fait l’objet du livre « une balade au pays des meuniers de la Coise », ouvrage écrit par Eric MOULIN-ZINUTTI.

Sachant que beaucoup de FAYOLLE vivent encore dans le secteur de la Coise et des alentours et notamment dans le village de St Romain en Jarez, l’article que je viens d’écrire peut éventuellement les intéresser.

Une chose est sûre, c’est que ces familles étant les ancêtres de mes branches BERNE, FAYOLLE, MOULIN  et BAILLY, il m’aurait fallu écrire un bouquin entier pour relater toutes les branches descendantes des deux familles originelles.

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Tous droits réservés 1er juin 2022

Viviane B-BROSSE alias Sherry-Yanne

Copyright N°00067596

Publié sur mon site Sherry-Yanne le même jour

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Les photos d'illustration ont été trouvées sur internet ou sur le site des archives départementales et leur publication l'est à titre informatif, illustratif et non commercial

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Date de dernière mise à jour : 2022-06-12

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