INTERROGATION SUR LES RELIGIONS
Qu’est-ce que la religion dans le ressenti populaire ?
Elle est avant tout culturelle.
Elle dépend de nos origines occidentales ou orientales.
Elle dépend de nos origines familiales.
L’enfant la subit plus qu’il ne l’accepte ou la comprend.
On ne lui demande pas son avis et l’adulte qu’il va devenir reproduira à son tour le même scénario ou le même parcours.
Certains réfractaires aux choix imposés chercheront ailleurs ou partiront à la découverte d’autres philosophies religieuses, ce qui démontre un esprit curieux et éveillé.
Ce que je trouve déplorable, par contre, et c’est mon premier constat, c’est le fait que certaines religions font preuve d’une intolérance totale dès lors qu’un de leurs membres fait le choix de se convertir à une autre confession, attestant ainsi une autre profession de foi.
Celui-là est déclaré coupable du délit voire du crime d’apostasie puni de prison ou de la peine capitale dans certains pays rétrogrades en termes de mentalité et d’humanité.
Pourtant la même communauté religieuse trouvera tout à fait normal de « débaucher » un fidèle d’un autre culte pour le ramener au sein de son propre groupe culturel religieux.
Pourquoi serait-il légitime qu’un juif, chrétien, bouddhiste, ou même un athée se convertisse à L’Islam sans que cela pose de problème aux uns et aux autres ? Alors que le musulman qui souhaite se convertir au judaïsme, au christianisme, au bouddhisme ou tout simplement ne plus avoir honte de son athéisme, est considéré comme un criminel devant rendre des comptes à la justice islamique (charia) !
Mon deuxième constat est le manque de connaissances intellectuelles et religieuses des apprentis convertis.
Lire un livre sacré ne s’assimile pas à une simple lecture littérale et ancestrale. Il ne faut pas oublier que l’origine de tous les livres sacrés remonte à plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires en arrière, ce qui sous-entend des coutumes vestimentaires et alimentaires différentes des nôtres pour des raisons géographiques ou ressortissant des coutumes locales de l’époque. Les enseignements des nombreux prophètes ont été transmis verbalement puis mis par écrit sur des parchemins par les scribes d’antan.
La théologie, tout comme les sciences, les mathématiques, la littérature ou l’histoire, s’apprend et certaines personnes font des études théologiques pour enseigner le message ressortissant des divers livres sacrés que sont la Torah, la Bible ou le Coran et sans doute d’autres que je ne connais pas car je ne suis pas une érudite en la matière.
Actuellement la religion musulmane fait la « Une » de L’actualité pour son malheur, puisqu’elle est désormais associée dans l’inconscient collectif aux sanguinaires terroristes qui défraient la chronique quotidienne. Les musulmans modérés ne peuvent que déplorer que cela soit ainsi, et condamner les agissements de ceux qui se revendiquent de leur « Oumma » pour commettre de telles atrocités. Malheureusement, des ignares, incultes se prétendant docteurs en théologie à l’instar des talibans en Afghanistan, s’autoproclament imams et enseignent des inepties monstrueuses à des gens en manque de repères, souvent peu instruits et prêts à entendre toutes les débilités dénuées de bon sens que ces savants leur fourrent dans une tête tellement vide, qu’il est facile de la remplir avec n’importe quelle stupidité.
Il est facile en voyant ce qui se passe dans le monde de prendre peur et de devenir « islamophobe » et ce sera mon troisième constat.
Il y a souvent une interprétation erronée du sens premier de ce mot car « phobe » vient de « phobie » et une phobie est la peur de quelque chose ou de quelqu’un. L’islamophobie est textuellement la peur de l’Islam et non pas la haine de l’Islam.
Actuellement tout le monde a peur, même les théologiens et les savants de l’Islam (les vrais, pas ceux qui ont eu leur diplôme dans une pochette surprise) car ils ne maîtrisent plus l’interprétation que font certains individus, de leur livre sacré Le Coran et de ses hadiths dans la société orientale voire occidentale.
Personnellement, je suis une chrétienne convaincue et je l’ai toujours revendiqué. De naissance catholique et par choix protestante, même si je n’ai jamais franchi le cap pour changer officiellement de confession.
Par curiosité, lorsque j’étais jeune, j’ai lu et étudié la Bible. J’ai aussi lu le Coran et je me suis intéressée aux principes fondamentaux du bouddhisme. En toute sincérité le message du Nouveau Testament et notamment celui des Evangiles (Bonne Nouvelle) est celui qui m’a le plus percutée, devenant ainsi les préceptes de mon existence, le pilier de ma vie à travers les gestes de mon quotidien, même si je ne vais jamais dans un lieu de culte. Le Christ est mon guide et mon ami de chaque instant.
Depuis que les premiers attentats terroristes islamiques ont frappé notre pays, j’essaie de regarder l’émission ISLAM sur France 2, de 8h45 à 9h15, le dimanche matin, afin de comprendre pourquoi des gens déclarant servir Dieu, torturent, violent, massacrent et tuent au nom d’Allah.
Chaque fois, je découvre des intervenants cultivés, intelligents, savants, ayant des connaissances théologiques en Islam, très poussées. Ils décortiquent, analysent, décryptent, expliquent les versets coraniques et leurs hadiths, sur le thème dominical prévu dans l’émission. Ils appellent souvent à les adapter dans la société moderne, occidentale, laïque, dans laquelle vivent de nombreux musulmans.
Rien à voir avec ces gourous de pacotille qui convertissent de jeunes « paumés » de banlieue ou d’ailleurs pour en faire de la « chair à canon » pour leur cause monstrueuse.
Je vais finir cet article en vous donnant mon avis sincère et ce sera mon quatrième constat.
Je pense que le monde ira nettement mieux quand les gens ne chercheront plus à imposer leur religion et leur culture aux autres.
Les migrations ont existé hier, elles existent aujourd’hui et elles existeront encore demain et après-demain.
Cela ne pose pas de véritable problème hormis le contexte économique par la faute de gouvernants politiques mais je n’en parlerai pas puisque ce serait un « hors sujet » par rapport à mon billet.
Je vais prendre l’exemple de la France puisqu’il s’agit de mon pays, de ma patrie.
Lors des migrations en début et milieu du 20ème siècle, celles-ci étaient d’origine européenne donc en ayant pratiquement la même culture, notamment la culture judéo-chrétienne.
Les migrants d’alors ont fait naturaliser leurs enfants à partir de la deuxième génération et par la même occasion, ont francisé tous les prénoms ce qui a permis une intégration beaucoup plus rapide même si le nom inchangé n’a pas une consonance française.
Pour les populations issues de l’immigration de confession musulmane, cela ne se fait pas de donner les prénoms du pays dans lequel on vit, aux enfants qui auront pourtant la nationalité de ce pays, tout en conservant bien entendu leur religion originelle.
De ce fait, au bout de 5 ou 6 générations, on se retrouve avec de « vrais français » puisqu’ayant la nationalité, portant des prénoms et des noms étrangers et du coup dans l’imagerie populaire, ils restent et resteront à jamais des étrangers, ce qui est franchement stupide, car ils sont « français à part entière ».
En prenant un exemple simpliste, rien n'empêche d’être musulman et d’appeler ses enfants « Joseph » et « Marie » au lieu de « Youssef » et « Meriem ».
La foi est à l’intérieur du cœur et c’est la sincérité avec laquelle elle est pratiquée, qui est agréable au Créateur, ce Dieu Unique vénéré par tous, qu’il soit Jéhovah ou Allah.
J’ai fait une autre constatation dans le même ordre d’idée, lors des mariages mixtes.
- Une chrétienne occidentale épouse un musulman.
Elle n’est pas obligée de se convertir mais les enfants communs portent systématiquement des prénoms musulmans non occidentaux et pratiquent la religion musulmane, surtout quand il s’agit des garçons.
- Un chrétien occidental épouse une musulmane.
Il est obligé de se convertir à l’Islam pour être accepté par sa belle-famille et que leur mariage soit agréé par toute leur communauté. Les enfants communs portent des prénoms musulmans, surtout pour les garçons et pratiquent la religion musulmane.
Le contraire parait impossible à toutes les personnes (soumises à ces deux cas de figure) qui m'ont répondu lorsque je les ai interrogé.
Pourquoi ? je n'ai pas la réponse! Ce que j'en ai retenu, c'est que pour ceux qui sont attachés à leur propre culture religieuse, il vaut mieux se marier avec quelqu'un qui partage ses croyances ou un athée car c'est souvent plus simple à gérer quand les enfants naissent plus tard.
Ce ne sont que de simples constats mais je reste persuadée que l’intégration se passerait nettement mieux en Occident et plus précisément en France si tout le monde voulait bien y mettre de la bonne volonté.
Lorsque nous vivons dans un pays dont nous avons la nationalité, nous nous devons d’en respecter les usages et les coutumes vestimentaires, alimentaires et patronymiques. Rien n'empêche par contre de partager entre amis, voisins ou autres, des traditions culinaires ou festives selon les origines des uns ou des autres.
Par contre nous avons tous le droit de pratiquer la religion de notre choix même dans un état laïc puisque cela se passe dans la sphère privée et notamment dans les lieux de cultes qui sont consacrés à ces pratiques.
Pour résumer, nous sommes tous les enfants du même Dieu, les citoyens du même pays et donc enfants de la même patrie !
Inutile de nous déchirer et de nous entretuer car cela s’appelle un fratricide.
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