POURQUOI ECRIRE ?
Ecrire, pour quoi ?
Ecrire, pour qui ?
Sans doute pour soi,
Mais pour être lu(e) aussi !
Depuis quelques années, je fréquente les réseaux sociaux ou plus précisément Facebook et je côtoie virtuellement des auteurs divers, dans différents groupes d’écriture.
Certains écrivent des romans, d’autres de la poésie et d’autres encore des autobiographies.
La plupart d’entre eux affirme écrire pour eux-mêmes sans se soucier de leur notoriété, mais paradoxalement, ces mêmes personnes sont furieuses de l’indifférence littéraire des lecteurs potentiels n’achetant pas leurs ouvrages.
Personnellement je suis adepte de la franchise et je sais qu’en toute sincérité, on écrit pour soi mais aussi pour trouver une résonnance auprès des lecteurs car être lu(e) permet aussi d’exister.
Celui qui écrit des recueils ou livres qu’il fait publier a besoin d’être reconnu dans son activité épistolaire. Celui qui prétend le contraire me semble toujours douteux et très souvent une attitude contraire à ses affirmations vient me conforter dans mon ressenti sur cette prétendue indifférence.
La nature humaine a besoin de reconnaissance, c’est ainsi !
Que ce soit dans le milieu familial, professionnel, sportif, musical ou littéraire, chacun essaie de trouver le moyen de s’épanouir et d’exister socialement.
Cela permet de vivre et de faire face aux obstacles et autres épreuves que les vicissitudes de la vie déversent en flots torrentiels pour certains. La vie n’est pas un long fleuve tranquille et pour surnager, il faut une bouée de sauvetage.
L’auteur la trouve dans l’écriture.
Ecrire lui permet de vider le « trop plein », d’exprimer des émotions, de faire part de ses opinions, d’extérioriser son amertume, son chagrin mais aussi ses joies.
S’il ne voulait pas être lu, il écrirait sur un cahier secret enfermé à clef et dont personne n’aurait l’accès. Au lieu de cela, ledit auteur publie ses œuvres sur internet, à la vue du monde entier où il les fait publier par un professionnel de l’édition ce qui n’est pas vraiment une forme d’intimité. Cela sous-entend que le désir premier de l’auteur, poète, écrivain est d’être lu par le maximum de personnes et qu’en passant par un éditeur, son but est de vendre sa production littéraire.
Depuis quelques années, sur internet, j’observe les procédures des uns et des autres et il s’avère flagrant que l’objectif principal est de vendre au plus grand nombre possible de lecteurs (pour ceux qui passent par la case édition, évidemment).
Ceux qui prétendent le contraire me font sourire et je ne les crois pas, bien évidemment. Il faut cesser de se voiler la face et surtout demeurer honnête avec soi-même comme avec les autres. Ceux qui écrivent veulent être lus et ceux qui éditent veulent vendre, c’est une évidence.
En ce qui me concerne, j’ai remarqué que j’achetais bien plus des ouvrages que l’on ne m’en achète mais c’est sans importance (contrairement aux années précédentes où cela m'aurait chagrinée) car j’ai mis un point final à ma « carrière poétique » fin 2015 (je fais publier l'ensemble de mes poèmes écrits entre 2012 et 2015 pour le plaisir de les voir regroupés dans des recueils de poésies que je vais offrir à mes enfants, une sorte d'apothéose poétique!).
Par contre, je ne céderai jamais aux effets de mode et je ne lis et n’achète que ce que j’aime vraiment, sinon ce serait de l’hypocrisie et l’hypocrisie ne fait pas partie de mes valeurs d’être.
Tous droits réservés VBB le 11 août 2016
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