RÉFLEXION SUR LA DISCRIMINATION DITE POSITIVE
Aux États-Unis, c'est à la fin des années 1960 que la « discrimination positive » a, pour la première fois, été mise en œuvre.
La multiplication des émeutes à caractère racial fait alors prendre conscience aux autorités fédérales du risque que la marginalité socio-économique persistante d'une partie de la jeunesse noire peut constituer pour l'ordre public.
En France, officiellement c’est en 2004 qu’est apparue la notion de discrimination positive.
Je m’en souviens encore car lors de la mise en place, des policiers parmi mes relations m’ont expliqué que dorénavant, si je traitais quelqu’un de « sale arabe» ce que Dieu merci, je n’ai jamais fait de ma vie, je serais passible d’un dépôt de plainte pour délit racial, ou un truc de ce genre, mais que si moi, blanche, chrétienne, française de souche, je me faisais insulter de « pute blanche », je ne pourrais rien faire car la plainte ne pourrait pas être enregistrée au nom de la discrimination positive.
A ce moment là j’ai halluciné car pour moi cela correspondait à du racisme anti-blancs.
Autant je comprends qu’on n’ait pas le droit d’insulter qui que ce soit, autant je n’admets pas que du fait d’être français européen, de confession chrétienne, de couleur de peau blanche, on soit relégué à tout subir sans oser se rebeller contre cette nouvelle forme d’injustice.
Les années qui ont suivi ont malheureusement confirmé les dérives de la discrimination positive dans tous les secteurs, que ce soit sur le plan personnel, social, éducatif ou professionnel.
Dans les grandes localités, le mot d’ordre a été donné de n’embaucher que les jeunes issus des cités dans les banlieues, même s’ils sont incompétents, et cela au détriment d’autres jeunes qui auraient été plus compétents mais dont le profil ne correspond pas aux directives gouvernementales.
Même pour le logement, les personnes occidentales sont défavorisées pour l’acceptation de leurs dossiers. Je m’en suis aussi rendu compte, en écoutant les témoignages de personnes pouvant prétendre à ce genre de logements et ayant eu leurs dossiers refusés, alors qu’ils étaient accordés à des personnes immigrées récemment ou issues de l’immigration.
Je trouve cela profondément injuste pour ces personnes et cela n’aide pas à faire disparaître le racisme en France.
Bien au contraire !
Dans les années 80, les rapports étaient beaucoup plus conviviaux, amicaux, dans le sens du partage de nos différences culturelles et religieuses et je n’ai aucun souvenir de racisme parlé ou gestuel entre les individus que j’ai pu côtoyer à cette époque. Désormais, c’est le contraire et j’entends toutes ces personnes qui avaient des amis de toutes origines (d’ailleurs on parlait d’origine du pays et jamais de la religion dans ces années-là), devenir méfiants et petit à petit détester l’autre.
Cette forme de défiance n’est pas réservée aux « blancs » mais elle touche toute la population.
Je n’ai jamais vu autant de personnes issues de l’immigration africaine (Maghreb et autres pays africains), détester à ce point les « blancs », culturellement européens et chrétiens ou juifs, depuis l’officialisation de la discrimination positive. Il suffit de lire les forums des réseaux sociaux ou sous les journaux numériques sur Internet, pour s’en rendre compte.
Lors de la « marche des Beurs » en 1983, toute la France a applaudi ces jeunes issus des « Minguettes » à Vénissieux (Rhône), parcourir le pays pour faire part de leurs revendications aux élus de la nation. C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’ont été créés le slogan « touche pas à mon pote », avec une main jaune, et l’association SOS RACISME, si mes souvenirs ne sont pas défaillants.
Le président Mitterrand leur a accordé des droits qui se sont amplifiés au fil des ans, et malheureusement ces droits obtenus avec le soutien de la population française, n’ont pas été égalitaires, puisque petit à petit, ils l’ont été au détriment des nationaux européens.
Pourquoi ai-je écrit cet article, spécialement aujourd’hui ?
Tout simplement, parce qu’en ce moment, je recherche un appartement pour une personne au RSA, ayant la possibilité d’un garant solvable. Je recherche dans un ordre de prix maximal de 380 euros, tenant compte de la prise en charge APL, plafonnée à un certain montant pour une personne seule, mais jouable malgré tout, en tenant compte d’un budget très serré.
J’en ai trouvé plusieurs et une des agences contactées m’a fait cette réponse qui m’a interpellée.
-« Madame, nous ne louons aucun appartement à des personnes au RSA, que ceux-ci aient un garant ou pas, et je doute que les bailleurs sociaux acceptent eux-aussi car ce genre de dossier est refusé systématiquement ».
Waouh !
Alors là, il va falloir m’expliquer pourquoi les migrants qui arrivent en France, sans ressources, sans garants, obtiennent des logements temporaires ou définitifs ?
Evidemment il y a tout un tas d’associations qui interviennent dans ce sens mais tant pis si les nationaux vivent dans la rue, comme des pestiférés.
Un journaliste expliquait à la télévision qu’il connaissait un français d’origine sénégalaise, qui avait fait plusieurs demandes de logements, en vain, avant de se décider à tricher, en se faisant passer pour un immigré récent et il a pu obtenir ainsi un logement décent.
Incroyable tout de même !
Comment ne voulez-vous pas que les gens deviennent de plus en plus racistes avec ce genre de discrimination à l’embauche et au logement, dont sont victimes majoritairement les nationaux blancs européens ?
Cette anecdote m’ayant mise en colère, a fait ressurgir une discrimination, dont j’ai été moi-même victime en 1998.
A l’époque, j’étais seule avec 3 enfants de 10, 8 et 6 ans, pas de travail, pas de ressources, (dossier de RMI égaré pendant 3 mois), pas de pension alimentaire, donc juste le montant des allocations familiales pour 3 enfants ce qui contribuait à payer une partie des factures mais pas la totalité, ni la prise en compte du budget alimentaire. Comme je vivais en zone rurale, pas de « restos du cœur » non plus. J’apporte cette précision pour ceux qui cherchent la « petite bête » en permanence.
Ne pouvant laisser mes trois petits mourir de faim, je suis allée voir un organisme, dans la ville cantonale de référence, afin d’obtenir une aide financière pour leur acheter à manger. Je me revois entrer dans le local de cet organisme pour expliquer ma situation familiale précaire.
Une dame derrière son bureau m’a répondu :
-« Mais ma pauvre dame, nous ne pouvons rien faire pour vous, essayez d’aller voir ailleurs si on peut vous aider ».
J’allais repartir, quand une dame voilée, à l’accent étranger, est entrée en disant :
- « Je suis toute seule avec mes 3 enfants, mon mari est reparti en Algérie en me laissant sans argent et sans nourriture, j’ai besoin d’aide pour faire manger mes enfants » ;
Quelle n’a pas été ma stupéfaction en entendant la même employée se lever et s’avancer vers elle en lui disant :
-« Oh ma pauvre dame, vous ne pouvez pas rester comme ça, on va vous trouver une solution et vous fournir de quoi nourrir vos enfants.3
J’avoue que mon sang n’a fait qu’un tour, tellement j’étais indignée, pour ne pas dire scandalisée et j’ai apostrophé ladite employée en lui demandant, pourquoi mes enfants ne méritaient pas la même empathie à leur égard, et pourquoi eux pouvaient « crever de faim » mais pas les petits de cette dame en situation irrégulière.
La réponse que j’ai entendu tellement de fois, pendant mes années de galère, a été que c’étaient les directives venues des instances supérieures (donc politiques bien évidemment) et que l’on ne pouvait rien faire pour moi.
Personnellement, j’aurais trouvé normal qu’il n’y ait pas de ségrégation et que les enfants de cette dame, tout comme les miens, bénéficient du même droit à manger à leur faim.
A ce moment-là j’ai compris que toutes mes valeurs de fraternité et d’égalité entre les peuples n’étaient qu’un miroir aux alouettes et j’ai changé mon regard sur la politique migratoire.
Pour en revenir à mon cas personnel, je suis allée trouver le secours catholique qui m’a écouté, entendu et fait livrer de la nourriture par la banque alimentaire, et il m’a aussi été remis des cadeaux neufs, pour mettre au pied du sapin, car on était à Noël et je ne pouvais pas non plus acheter des cadeaux de Noël à mes petits. Je ne l’oublierai jamais et je repense toujours à ces personnes avec une gratitude infinie.
Cela se passait voilà 25 ans, et je me rends compte que les choses n’ont pas évolué dans le bon sens.
Il ne faut donc pas s’étonner que la France soit divisée en deux. La politique de discrimination positive a remonté les gens les uns contres les autres, et le racisme ambiant, dans les deux sens (et non pas à sens unique comme la gauche islamiste nous rabat les oreilles à longueur de temps) est de plus en plus exacerbé par des directives injustes envers les nationaux.
En cas de guerre civile, chaque camp essayera d’abattre le maximum de personnes dans l’autre camp.
C’est vraiment tragique et cela me fait peur pour le monde qu’on va laisser à nos enfants.
Mon souhait le plus sincère serait que les partis politiques revoient enfin leurs critères et privilégient les nationaux en priorité et que cela soit fait à part égale, à tout niveau, afin que sur le plan social, éducatif et professionnel, les uns et les autres ne souffrent plus de se sentir discriminés.
Un pays ne peut être uni que si ces citoyens sont traités sur le même pied d’égalité donc il faut mettre fin définitivement à ce système de la discrimination positive qui n’aboutit en fin de compte que sur l’inégalité, et le racisme.
Je rajouterai en plus que malheureusement, comme l’ont dit des hommes politiques, il y a plus de 40 ans, on ne peut pas accueillir toute la misère de monde. Les âmes biens pensantes et les associations qui veulent recevoir chez nous tous les migrants d’Afrique et d’ailleurs, ne peuvent pas fermer les yeux sur la misère grandissante dans notre pays.
En zone rurale, les locaux sont parfois moins bien traités que les migrants car il n’y a pas de transports, pas de médecins, pas de dentistes, pas de maternités, etc., et les personnes âgées notamment, sont parfois privées des soins nécessaires, mais tout le monde s’en moque, car on vit une drôle d’époque où l’étranger est mieux vu en France que le français lui-même (et j’entends bien tous les français, quelles que soient leurs origines culturelles ou religieuses).
Je pense que lors des sondages, où une majorité de français souhaite le freinage, pour ne pas dire la fin de l’immigration massive, il y a autant de personnes issues de l’immigration et naturalisées, que des français de souche ou européens, donc il faut arrêter de balancer l’épouvantail du racisme à tout bout de champ, cela devient usant et cela déclenche exactement l’effet inverse.
Bref, je vous laisse méditer sur le sujet et je ne vous demande bien évidemment pas d’être d’accord avec moi.
Pour l’instant on a encore la chance de pouvoir bénéficier de la liberté de pensée et d’expression et je profite de ce droit tant qu’il existe.
Bonne continuation à vous tous !
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Tous droits réservés 26 septembre 2023
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Viviane B-Brosse alias Sherry-Yanne
Publié sur mon site « Les écrits de Sherry-Yanne »
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